«La campagne, pas le bagne» : ils ne veulent pas d’une prison dans leur village Val-d’Oise

Près de 200 personnes ont manifesté contre le projet de construction d’une maison d’arrêt à Bernes-sur-Oise, annoncé par le Premier ministre. Ils veulent préserver leur cadre de vie.

Bernes-sur-Oise, le 26 juin. Les habitants ont manifesté contre le projet de construction d'une prison à l'horizon 2027. LP/Anne Collin
Bernes-sur-Oise, le 26 juin. Les habitants ont manifesté contre le projet de construction d'une prison à l'horizon 2027. LP/Anne Collin

    « La campagne, pas le bagne ! » ; « Oui à la formation ! » Ou encore « Bernes sans prison ». Les pancartes affichaient clairement le message, ce samedi après-midi, i dans les rues de Bernes-sur-Oise. Environ 180 personnes ont ainsi manifesté contre la construction d’une prison dans cette petite commune de moins de 3 000 habitants. Une mobilisation à l’appel du collectif de citoyens créé dès l’annonce de ce projet par Jean Castex, le 7 mai dernier à Gonesse, dans le cadre du plan pour le Val-d’Oise.

    Ce jour-là, ces derniers apprenaient qu’une deuxième maison d’arrêt devrait bien voir le jour dans le Val-d’Oise mais non plus à Belloy-en-France, comme initialement prévu, mais dans leur village en limite de l’Oise et de l’aérodrome de Persan-Beaumont. D’une capacité de 750 places, l’établissement pénitentiaire ouvrirait à l’horizon 2027. Le projet est aujourd’hui entre les mains d’Éric Dupond-Moretti, le garde des Sceaux, qui défend les retombées économiques et fiscales d’une telle installation.