Le Val-d’Oise ne veut pas être l’oublié des JO 2024

Même s’il ne compte aucun site capable d’accueillir une compétition, le département a souhaité « s’impliquer de manière volontariste ».

 Eaubonne. Le CDFAS d’Eaubonne comme d’autres équipements sportifs du Val-d’Oise pourraient servir de base arrière pour les entraînements des délégations étrangères.
Eaubonne. Le CDFAS d’Eaubonne comme d’autres équipements sportifs du Val-d’Oise pourraient servir de base arrière pour les entraînements des délégations étrangères. Photo by Aude Alcover/LP/Icon Sport

    A l'instar des autres départements d'Ile-de-France, le Val-d'Oise espère encore tirer son épingle du jeu pour les Jeux olympiques organisés à Paris en 2024. Même s'il ne compte aucun site capable d'accueillir une compétition, « le département a souhaité s'impliquer de manière volontariste dans cette aventure, explique sa présidente (LR) Marie-Christine Cavecchi. On a de réels atouts à faire valoir. »

    « Dès le 13 septembre, on a écrit aux maires et aux présidents des agglomérations pour savoir s'ils voulaient nous suivre et qui avait un dojo, un gymnase, ajoute Marie-Evelyne Christin, vice-présidente déléguée au sport, à la jeunesse et aux associations. Nous avons des équipements qui peuvent servir de base arrière pour les entraînements des délégations étrangères. »

    L'île de loisirs et le CDFAS évoqués

    La liste des équipements franciliens répondant à ces critères n'est pas encore arrêtée. « On est en phase de recensement, précise ainsi Johann Cauet, directeur du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Elle sera arrêtée au printemps. » Dans le Val-d'Oise, l'île de loisirs de Cergy-Pontoise, le complexe multisports CDFAS à Eaubonne, les terrains de la ligue de tennis du Val-d'Oise à Cergy ou aux stades de football de Saint-Gratien et de Saint-Leu-la-Forêt.

    Le département entend également profiter des retombées économiques liées à l'événement. En terme de restauration et d'hébergement d'abord via l'accueil des spectateurs sur les pôles hôteliers de Roissy et d'Enghien-les-Bains. Au niveau touristique ensuite, avec la ville d'Auvers-sur-Oise ou le château de La Roche-Guyon. « On aimerait faire des packages, lance Marie-Evelyne Christin. On peut imaginer qu'une personne allant voir une épreuve sportive en Seine-Saint-Denis le matin pourrait visiter le Val-d'Oise et y loger. »