Sannois s’engage pour sensibiliser au don d’organes : « Il y a une vraie pénurie »

La commune est la première collectivité du Val-d’Oise à signer la charte ville ambassadrice du don d’organes. L’objectif est de communiquer pour inciter les gens à échanger avec leurs proches. Les familles refusent souvent le don en cas de mort violente.

Sannois (Val-d'Oise), le 2 avril. Greffé du foie, Jean-Luc Guérin est vice-président de l'antenne du Val-d'Oise de France ADOT. LP/Christophe Lefèvre
Sannois (Val-d'Oise), le 2 avril. Greffé du foie, Jean-Luc Guérin est vice-président de l'antenne du Val-d'Oise de France ADOT. LP/Christophe Lefèvre

    Jean-Luc Guérin, 72 ans, se souviendra toute sa vie du 11 septembre 2013, le jour de sa « deuxième naissance ». Ce jour-là, cet habitant de Sannois (Val-d’Oise) recevait une greffe du foie à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif (Val-de-Marne), après six mois d’attente. Une opération de huit heures qui lui a permis de vaincre un cancer. « On m’a appelé un matin, et on m’a dit vous avez deux heures pour venir, raconte-t-il. Je savais que c’était tout ou rien. Et au bout de sept mois, j’avais retrouvé 80 % de mes moyens. Après une greffe, on peut continuer à vivre normalement. »

    Décidé à partager son expérience, ce retraité s’investit depuis en faveur du don d’organes. Il est aujourd’hui vice-président de l’Antenne du Val-d’Oise de France Adot, la Fédération des associations pour le don d’organes et de tissus humains. Le septuagénaire veut notamment faire connaître la charte ville ambassadrice du don d’organes, dont l’objectif est de communiquer autour de la cause, avec notamment des panneaux installés en entrée de ville.