Aéroport d’Orly : le gouvernement « très attentif au reclassement » des salariés d’Air France

Ce jeudi matin, le sénateur du Val-de-Marne Pascal Savoldelli (PCF) a interrogé le gouvernement sur le départ annoncé de la compagnie de la plateforme aéroportuaire, impactant au moins 500 emplois, qui seront regroupés à Roissy. Seule sa filiale Transavia poursuivra son activité.

Orly 3, le 10 novembre 2023. Une quarantaine de salariés d'Air France a manifesté contre le départ de l'entreprise pour l'aéroport de Roissy. LP/Laure Parny
Orly 3, le 10 novembre 2023. Une quarantaine de salariés d'Air France a manifesté contre le départ de l'entreprise pour l'aéroport de Roissy. LP/Laure Parny

    Faut-il s’inquiéter du départ d’Air France de l’aéroport d’Orly ? Le sénateur du Val-de-Marne Pascal Savoldelli (PCF) y voit lui, « un désarmement économique » du département et du sud francilien. Ce jeudi matin, en séance, le parlementaire a sondé le gouvernement, qui ne s’est « pas une seule fois exprimé » alors même que l’État est « le premier actionnaire » de la compagnie. Selon l’élu, 600 à 1 000 emplois seront touchés, auxquels s’ajoutent les emplois induits (un pour cinq).

    En octobre dernier, Air France-KLM a annoncé regrouper ses activités sur Roissy - Charles-de-Gaulle (Val-d’Oise). Seule sa filiale low cost Transavia demeure à Orly et reprendra les créneaux. « Le gouvernement entend-il maintenir les emplois et les lignes d’Air France à Orly et quelle est sa vision stratégique pour l’aéroport ? », a interrogé Pascal Savoldelli. Le personnel ayant déjà manifesté contre cette décision.