Alerte à la bombe : à Chennevières, le lycée Champlain à nouveau évacué au retour des vacances

La semaine qui a précédé les vacances scolaires de la Toussaint, le lycée polyvalent Samuel de Champlain faisait partie des quatre établissements val-de-marnais où les cours ont été dispensés à distance pendant deux jours suite à une série d’alertes à la bombe. Il a de nouveau été évacué ce lundi de rentrée, dès le matin.

Chennevières, lycée Champlain. La semaine qui a précédé les vacances scolaires de la Toussaint, le lycée polyvalent Samuel de Champlain faisait partie des quatre établissements val-de-marnais où les cours ont été dispensés à distance pendant deux jours suite à une série d’alertes à la bombe. Il a de nouveau été évacué ce lundi de rentrée, dès le matin. LP/Denis Courtine
Chennevières, lycée Champlain. La semaine qui a précédé les vacances scolaires de la Toussaint, le lycée polyvalent Samuel de Champlain faisait partie des quatre établissements val-de-marnais où les cours ont été dispensés à distance pendant deux jours suite à une série d’alertes à la bombe. Il a de nouveau été évacué ce lundi de rentrée, dès le matin. LP/Denis Courtine

    À Chennevières, les élèves du lycée polyvalent Samuel de Champlain ont été contraints de quitter leur établissement ce lundi matin. Quelques heures à peine après la reprise des cours suite aux vacances de la Toussaint, une alerte à la bombe a bousculé le lundi de rentrée. À nouveau. Car ce lycée fait partie des établissements val-de-marnais où l’on compte le plus de fausses alertes à la bombe depuis la rentrée de septembre.

    « Sur les quinze derniers jours de cours, en enlevant les deux jours où ils ont été donnés à distance, il y a eu 13 ou 14 alertes à la bombe », rappelle Manuela Rodrigues, administratrice pour la FCPE 94, la Fédération des Conseils de Parents d’Elèves. Un « impact énorme » sur la vie de cet établissement, déplore-t-elle. La semaine qui a précédé les vacances scolaires, il faisait partie des quatre établissements val-de-marnais où il avait été décidé que les cours seraient dispensés à distance pendant deux jours à cause de ces fausses alertes.

    Cela va-t-il être le cas pour le reste de la semaine ? Contacté à ce sujet, le rectorat de Créteil ne nous a pas répondu. La FCPE 94 a formulé cette demande : que le plan particulier de mise en sûreté (PPMS), un processus obligatoire pour tous les établissements scolaires, soit modifié. « Afin qu’en cas d’alerte à la bombe il y ait automatiquement un passage en distanciel pour assurer une continuité pédagogique », explique Manuela Rodrigues. La FCPE « n’a pas eu de retour » à ce sujet.

    « Le principe d’égalité n’est plus là »

    Pour cette administratrice, en raison de toutes les « heures perdues » de cours, « aujourd’hui le principe d’égalité n’est plus là » pour ces lycéens. Ils étaient « pourtant confiants » pour ce jour de rentrée, précise-t-elle. À notre connaissance, aucun autre établissement val-de-marnais n’a été touché par une alerte ce lundi de reprise, un événement qui déclenche un dispositif policier important.

    À chaque fois, « des moyens policiers exceptionnels » sont « mobilisés », « au détriment d’autres enquêtes ou d’opérations de voie publique », détaillait il y a quinze jours le parquet de Créteil. Rappelant également aux parents « que le non-respect de leurs obligations parentales est susceptible d’engager leur responsabilité civile ou pénale ».

    Un adolescent âgé de 15 ans doit ainsi comparaître le 29 novembre devant le juge des enfants pour une audience de culpabilité. Il avait été interpellé le 10 octobre à Rouen où il vit dans un foyer à la suite d’une fausse alerte à la bombe visant le lycée Paul-Bert de Maisons-Alfort. Ancien élève du lycée, il a reconnu être l’auteur du coup de fil qui a conduit à l’évacuation du lycée.