Avec son usine des Yvelines, Carmat veut faire battre plus fort les cœurs artificiels
La start-up poursuit son développement et vient de procéder à une augmentation de son capital. Son objectif est de produire 500 appareils par an, notamment grâce à son site de Bois-d’Arcy, récemment agrandi.
Des salles blanches, des salariés habillés comme des chirurgiens, charlotte sur la tête, protège-chaussures aux pieds, qui travaillent dans un silence religieux… Dans ce bâtiment d’une zone d’activités de Bois-d’Arcy (Yvelines), on se bat pour des cœurs artificiels. En quinze ans d’existence, la start-up Carmat a permis la réalisation de 50 implantations de ce petit bijou de technologie sur des patients en attente d’un greffon dans huit pays. Quatorze d’entre eux ont bénéficié d’une transplantation par la suite.
Francesco, un Italien de 46 ans, souffrant d’insuffisance cardiaque bi-ventriculaire au stade terminal est l’un des derniers patients à en avoir bénéficié. L’opération a eu lieu à Milan. Dans les prochains mois, dix autres personnes devraient bénéficier d’un cœur Aeson.