«On fait très attention» : comment Élodie, mère de famille, calcule son budget courses face à la hausse des prix

La classe moyenne n’est pas épargnée par l’inflation. À l’image de cette habitante des Yvelines, qui privilégie les courses chez un hard discount encore moins cher que Lidl. La mère de deux enfants nous ouvre son porte-monnaie : à la fin du mois, il n’y reste plus que 50 euros…

Buchelay (Yvelines), le 2 novembre. Depuis plusieurs mois, cette famille traque les économies et a découvert les prix «imbattables» de ce hard discount, concurrent direct de Lidl. LP/Mehdi Gherdane
Buchelay (Yvelines), le 2 novembre. Depuis plusieurs mois, cette famille traque les économies et a découvert les prix «imbattables» de ce hard discount, concurrent direct de Lidl. LP/Mehdi Gherdane

    Le poisson, c’est fini. La viande rouge, c’est exceptionnel. Élodie, Ludovic et leurs deux enfants ont banni de leur frigo les produits les plus chers. L’inflation (plus de 6 % en France en octobre) pousse ces consommateurs de la région de Mantes-la-Jolie (Yvelines) à changer profondément leurs habitudes, comme de nombreux Franciliens. Ils scrutent désormais les prix dans les rayons, traquent les promotions et multiplient les astuces pour moins dépenser.

    Installé à Guernes, près de Mantes-la-Jolie (Yvelines), ce couple de trentenaires illustre la situation délicate de ces Français pour lesquels les fins de mois sont brutalement devenues plus difficiles. « Je suis agente de mairie à 1200 euros mensuels et mon mari est cuisinier dans un établissement scolaire pour 1700 euros par mois. Nous sommes dans cette frange de la population qui peut basculer très rapidement. Alors, on fait très attention », glisse Élodie, croisée sur le parking du supermarché Supeco de Mantes-Buchelay.