« Dès que je me lève, je vérifie l’état du trafic » : dans les Yvelines, colère sur la ligne N du Transilien

Les problèmes à répétition sur cet axe entre Paris-Montparnasse et Rambouillet d’une part, et Mantes-la-Jolie et Dreux d’autre part, exaspèrent les habitants. Les maires de plusieurs communes ont écrit un courrier au directeur de la ligne.

Les Clayes-sous-Bois (Yvelines), ce mercredi. Depuis la rentrée, la situation est jugée « catastrophique » par les usagers de la ligne N, qui pointent du doigt les suppressions de dernière minute et les retards quotidiens. LP/Virginie Wéber
Les Clayes-sous-Bois (Yvelines), ce mercredi. Depuis la rentrée, la situation est jugée « catastrophique » par les usagers de la ligne N, qui pointent du doigt les suppressions de dernière minute et les retards quotidiens. LP/Virginie Wéber

    Lassitude et exaspération. « Typiquement ce mercredi matin, on est venus avec ma fille pour prendre le train de 7h47, qui a été supprimé, le suivant à 8h06 a aussi été supprimé donc on a fini par prendre celui de 8h17. » Pour Emmanuel, habitant de Villepreux (Yvelines) et usager de la ligne N du Transilien, trop c’est trop. Et il n’est pas le seul : « Les gens deviennent fous le matin, lâche-t-il. En plus d’attendre sur le quai sans savoir quand ils vont pouvoir monter dans un train et stressés pour arriver à l’heure au travail, ils finissent bien souvent par s’entasser les uns contre les autres. »

    La situation est telle qu’une lettre de réclamation a été envoyée au directeur de la ligne N, qui relie Paris-Montparnasse à Mantes-la-Jolie, Dreux et Rambouillet. Dans ce courrier, les maires de Bois-d’Arcy, Les Clayes-sous-Bois, Fontenay-le-Fleury, Plaisir, Saint-Cyr-l’École, Versailles et Villepreux expriment leur « mécontentement » et leur « profonde préoccupation face aux nombreuses perturbations ».