Jean-Paul Rebatet : « Je ne reste pas par défaut »

Bien que courtisé, l'entraîneur de Trappes a décidé de rempiler pour un an dans l'espoir de vivre une saison moins terne que la précédente.

Jean-Paul Rebatet : « Je ne reste pas par défaut »

    Après presque un mois d'incertitude, Trappes connaît enfin le nom de son entraîneur pour la saison prochaine. Il s'agira bien de Jean-Paul Rebatet. Libre de tout engagement, le tacticien s'était vu proposer par ses dirigeants une prolongation de contrat, mais était également fortement pressenti à Saint-Quentin pour reprendre en main un club en chute libre, relégué sportivement de Pro B en N 1, et surtout miné par une sérieuse crise interne et de graves soucis financiers. L'entraîneur trappiste revient sur les motivations qui l'ont poussé à poursuivre l'aventure dans les Yvelines.

    Entretien.

    Avez-vous fait votre choix définitif ?

    Jean-Paul Rebatet. Oui et c'est officiel, je ressigne pour une année à Trappes. C'était mon choix numéro un. Je ne voulais pas partir comme ça après la saison décevante que nous venons de vivre. Je déteste rester sur une mauvaise impression. Cela a pris un peu de temps, car il fallait régler plusieurs détails sur le plan de l'organisation et au niveau financier, mais aujourd'hui tout est entendu.

    Votre nom revenait pourtant avec insistance du côté de Saint-Quentinâ?¦

    C'est vrai, j'ai reçu une proposition très alléchante et j'ai voulu vérifier qu'elle était fiable. Mais j'ai aussi mis dans la balance ma situation de professeur à l'université. Pour rejoindre Saint-Quentin, il aurait fallu que je me mette en disponibilité, voire même que je démissionne. Cela aurait été trop compliqué. Maintenant, si j'avais eu 30 ans, j'aurais sans doute signé tout de suite. Mais cela ne veut pas dire que je reste à Trappes par défaut. Je le répète, mon envie première était de rester et de poursuivre le travail.

    Avec quelles ambitions attaquerez-vous la prochaine saison ?

    Il y aura une baisse de budget, on le sait depuis un moment et il faudra faire avec. Mais l'ambition reste la même. On n'a pas fixé d'impératif de montée en Nationale 1. Le but est de figurer au mieux et on prendra ce qu'il y a à prendre. Actuellement, je ne peux pas en dire plus.

    Où en êtes-vous dans le recrutement ?

    Plusieurs joueurs sont partis, comme Mohamed Ndour, Olivier Eyheramendy et Jean-Marc Kraidy. Les discussions se poursuivent avec Emmanuel Lopez, Patrick Clerence et Yahouba Diakhaby. Les autres (NDLR : Majdi Boulaabi, Mickaël Altier, Teddy Maizeroi) sont encore sous contrat et seront donc là l'an prochain. On recherche en priorité un meneur ayant déjà pas mal de bouteille. On a des pistes, mais rien encore de concret. On espère en tout cas avoir bouclé le dossier à la fin du mois.