Comment protéger votre enfant face aux dangers d'internet ?
Qu'est-ce que mon enfant fait en ligne?
Entre ordinateurs, téléphones portables et tablettes, les jeunes générations grandissent dans un monde hyperconnecté. Les adultes maîtrisent souvent moins bien ces outils que leurs rejetons, qui en font un usage quotidien et assidu.
Cependant, même s’ils surfent et chatent dès leur plus jeune âge, les enfants sont face à de très nombreux dangers potentiels, dont ils peuvent être les victimes ou les auteurs : pédophilie, pornographie, contenus violents, calomnies, diffamation, propos haineux, injurieux, sexistes, racistes et homophobes, cyberharcèlement, humiliations, vol de données personnelles…
La simultanéité à grande échelle (publier partout, tout de suite, tout le temps) accentue encore les faits. Le caractère anonyme d’internet procure également un sentiment d’impunité donnant l’impression que tout est permis.
Dans ce dossier, nous répondons à toutes vos questions en matière de sécurité sur internet, à savoir :
Bien utilisé, internet permet à l'enfant d'être curieux de tout, de développer une recherche intuitive et multimédia qui lui sera très utile, de communiquer simplement avec ses amis et presque sans frais... Mais sans barrières de sécurité, l'enfant court aussi le risque d'être confronté à des contenus dangereux, à des contacts non désirés, à des dépenses inconsidérées. De plus, son temps libre peut vite être dévoré par l'écran. Que faut-il limiter et comment s'y prendre?
Si vous avez de jeunes enfants, vous pouvez essayer des plateformes alternatives disposant d'une offre kids friendly, comme hellokids, youtitou ou YouTube Kids. Il existe des filtres parentaux automatiques, mais ils bloquent aussi de nombreuses pages non dangereuses, ce qui peut engendrer de la frustration chez votre enfant. En outre, certains sites douteux déjouent le filtre. D’un autre côté, dresser une liste (blanche) de sites autorisés ou une liste (noire) de sites bloqués demande beaucoup de réflexion. De plus, lorsque l'enfant est plus âgé et qu'il doit faire des recherches sur internet pour l’école, les restrictions peuvent être très limitantes. Un filtre ne suffira jamais, il est nécessaire de discuter des sujets difficiles avec vos enfants, de garder un œil sur leur utilisation et de rester à l'écoute de leurs questions.
Il est essentiel d'expliquer la raison des limites d'utilisation d'internet à votre enfant. Tout en gardant un œil sur son utilisation, laissez-le progressivement la gérer pour qu'il apprenne à devenir autonome. De plus, lorsque l’enfant grandit, il peut se mettre lui-même en quête de contenus inadaptés. Un contrôle parental ne suffit donc plus, car il parviendra quasi toujours à le contourner, à l’aide d’une recherche sur internet ou d’un ami plus averti... À moins qu’il ne consulte simplement l’appareil d’un copain! L’éducation est donc primordiale.
Apprenez-lui aussi à vivre avec ce qu’il découvrira sur internet. Invitez-le à ne pas croire tout ce qu’il voit et à décrypter ses émotions face à certaines images. Il faut qu’il sache qu’il peut toujours discuter avec vous de ce qu’il verra sur internet.
Selon son âge, vous discuterez aussi avec lui du téléchargement illégal, du plagiat, de la pornographie et du harcèlement.
Si l'enfant passe trop de temps à jouer online, à surfer sur internet ou YouTube, il manquera de temps pour ses devoirs, pour étudier, pour lire et jouer dehors. Il aura plus de mal à se concentrer et aura moins l'occasion de s'ennuyer... et donc de développer sa créativité. L'idéal est d'apprendre à l’enfant à gérer lui-même son temps d'écran. Expliquez-lui que même si jouer online lui donne beaucoup de plaisir, rien ne remplace, pour son développement et sa créativité, le temps qu’il passe seul, avec ses amis ou sa famille.
Si vous choisissez de fixer une limite horaire, ne vous montrez pas inflexible, sous peine de conflits. En pratique, vous rencontrerez de nombreuses situations lors desquelles l'enfant devra briser l'une des règles établies. Par exemple, quand il aura besoin de consulter un devoir via la messagerie WhatsApp en dehors des heures autorisées ou quand il devra faire une recherche scolaire, au-delà de la durée habituelle. Il est donc préférable de ne pas se limiter à un contrôle du temps d'utilisation via le routeur, par exemple. C'est très inconfortable en cas d'exception. Vous pourriez aussi envisager de confisquer l'ordinateur, smartphone ou tablette pendant la nuit et les heures de devoir. Cette technique a le mérite d'être simple et efficace... Mais elle est très frustrante pour les enfants.
L'enfant peut vite être amené à dépenser au-delà du raisonnable, sans même s'en apercevoir. En téléchargeant un film sur son smartphone via sa 4G avec un forfait limité, en effectuant des achats intégrés en jouant à un jeu ou en achetant des applications, par exemple... Il vaut donc mieux lui fixer une limite indépassable à l'aide d'un forfait précis, de demandes d'autorisations avant téléchargement, etc.
Les enfants plus jeunes utilisent essentiellement internet à la maison, via le wifi. S'ils ont un smartphone, ils n’ont besoin d’appeler de l’extérieur qu'en cas d’urgence ou de situation exceptionnelle. Une carte prépayée bon marché suffit donc souvent. Attention, car les données mobiles et les appels vers d’autres réseaux ou pays sont alors plus coûteux qu’avec d’autres formules. Vous pouvez facilement désactiver les données mobiles, mais il y a de fortes chances que votre enfant apprenne très vite comment les réactiver... Sans avoir conscience de ce que ça peut (vous) coûter! Pour limiter efficacement l'accès au réseau de données, il vaut donc mieux créer un faux nom de point d’accès de réseau (APN). Ainsi, la transmission de données prépayées sera empêchée. À moins que votre enfant réinitialise l'appareil.
Si l'enfant est plus âgé, vous pouvez opter pour un forfait (postpaid). En cas d’abonnement avec données limitées, mieux vaut empêcher l'accès au réseau mobile, car ce trafic est coûteux et si une vidéo ou des données sont téléchargées, la limite mensuelle peut-être atteinte en quelques heures. Il est important de fixer un budget au jeune pour qu'il puisse télécharger des applications ou de la musique. Évitez évidemment de lui donner accès à une carte de crédit ou à vos détails financiers.
Le plus difficile à gérer, ce sont sans doute les applications de réseaux sociaux et la protection des données privées. En général, les services comme Facebook, YouTube, TikTok ou Snapchat interdisent l’accès aux moins de 13 ans, mais il suffit souvent de mentir sur son âge pour contourner l'interdiction. De plus, les paramètres de respect de la vie privée et de restrictions des applications sont parfois assez complets, mais difficiles à comprendre pour un jeune. Il vaut donc mieux l'accompagner lors de la création de son compte. S'il est trop jeune, mais insiste pour en créer un, dites-lui ce que vous en pensez. Mais demandez-vous s'il ne vaut pas mieux qu'il ait un compte trop tôt, mais bien paramétré grâce à votre aide et vos conseils, plutôt qu'un compte créé en cachette.
Enfin, discutez avec lui de ce qu’il est approprié et sûr de poster ou partager sur internet. Expliquez-lui que tout ce qu'il poste, statut ou commentaire, est susceptible d’être visible par tous et pour toujours (par une capture d'écran, par exemple). Et ce même sur les applications comme Snapchat, dont le contenu n'est visible que pour un temps limité. Dites-lui qu’il ne doit jamais envoyer de photo intime, par exemple. Expliquez-lui qu’être online ne signifie pas être anonyme ou protégé, et qu’il ne doit jamais écrire quelque chose qu’il ne dirait pas face à face.
Les enfants ne se méfient pas toujours des dangers d’internet. Les protéger - contre les autres ou contre leurs propres tentations - est non seulement un devoir, mais aussi une obligation pour les parents, civilement responsables des actes de leurs enfants. La victime ne doit pas prouver la faute des parents. C’est à eux qu’il incombe de prouver qu’ils n’ont pas manqué à leur devoir de surveillance et d’éducation.
Mais en tant que parents, vous avez aussi des droits. Toute publication de photo de votre enfant nécessite une autorisation parentale préalable. Cette règle ne souffre aucune exception. Si vous participez à une fête de famille et que votre beau-frère désire publier des photos sur le net, il doit demander votre autorisation. Même chose si un professeur d’école anime un petit blog avec ses élèves, par exemple dans le cadre d’un voyage en classe de neige.
Vouloir protéger votre enfant ne rime cependant pas avec une interdiction d’utiliser internet ni avec une violation quelconque de la vie privée de votre adolescent. D’une part, la pression sociale est forte : si tous ses copains sont sur Facebook, il sera difficile d’expliquer à votre enfant qu’il en restera exclu. D’autre part, les travaux scolaires réclament de plus en plus que l’enfant cherche des informations sur le web.
La surexposition
Le premier véritable danger est la tendance du jeune à être constamment présent sur le web, avec tout ce que cela implique en termes d’accès, par une personne malveillante, à des informations sensibles.
Le cyberharcèlement
Votre enfant peut fréquemment faire l’objet de harcèlement, de pressions psychologiques, d’intimidation, de chantage, d’humiliation lors de ses échanges sur internet. Il peut aussi subir des pressions incitant à la pratique de jeux dangereux, à l’anorexie, au racisme, à la fugue... Ces pressions sont souvent le fait d’individus du même âge. Cela peut avoir des conséquences psychologiques très graves, menant parfois à des comportements suicidaires. Il faut réagir dès les premiers signes de comportements anormaux.
Les pédophiles
Un grand nombre d’internautes à tendances pédophiles profitent de l’anonymat offert par le web pour entrer en contact avec des mineurs. Se faisant passer pour des personnes de l’âge des enfants et sous couvert de fausses identités, ils les manipulent pour les inciter à se lancer dans des conversations à caractère sexuel, à envoyer des fichiers douteux, ou parfois même à rencontrer leur interlocuteur. De tels échanges sont réprimés par le Code pénal.
La pornographie infantile
La production et la distribution de la pédopornographie sont illégales. La représentation d’activités sexuelles impliquant un ou plusieurs enfants est soumise à des peines d’emprisonnement de 5 à 10 ans. La seule possession de ce type de contenus entraîne une peine pouvant atteindre 3 ans de prison.
L'usurpation d’identité
N’importe qui peut prendre le contrôle du compte Skype, Facebook ou du blog de votre enfant à son insu et diffuser, en son nom, des informations telles que des propos diffamatoires ou injurieux.
Les jeux, applis et réseaux sociaux
Les plateformes de jeux en ligne, applis, chats, forums, blogs et réseaux sociaux fournissent souvent des possibilités de communication sous la forme de messagerie instantanée. Des personnes malintentionnées peuvent se cacher derrière tous ces réseaux. Certains jeux ou applications "pirates" sont uniquement conçus pour la récolte d’informations, tandis que d’autres sont susceptibles d’installer des virus informatiques.
Autres dangers
D’autres risques, pas directement liés aux données personnelles, menacent également votre enfant sur le web : le temps excessif sur les jeux vidéo, la vente cachée de jeux prétendument gratuits, les jeux d’argent interdits au moins de 18 ans (poker, paris sportifs…), l’exposition à des images choquantes (pornographie, violence, torture, guerre…), la surtaxation de services et d’applications via SMS, etc. Là aussi, il importe d’établir des règles entre parents et enfants.
- Encadrez votre enfant. L’éducation par le dialogue et le conseil est essentielle. Demandez-lui par exemple de vous expliquer ce qu’il fait sur internet ; pouvoir vous montrer ce dont il est capable pourrait engendrer un sentiment de fierté chez l’enfant. Montrez-lui où trouver les sites et contenus les plus appropriés à son développement et à son amusement. Expliquez-lui que tout texte, photo ou vidéo publié un jour sur internet devient public et peut être téléchargé et enregistré par d’autres.
- Soyez un bon exemple. Ne pratiquez pas ce que vous déconseillez à votre enfant. C’est, le cas échéant, le meilleur moyen pour qu’il ne tienne pas compte de votre avis.
- Recourez à des outils de contrôle parental. Plusieurs fonctionnalités s’offrent à vous : restreindre la navigation à des sites prédéterminés ; bloquer les sites inappropriés (contenus adultes, jeux en ligne, etc.) ; activer une alerte ; fixer des plages horaires durant lesquelles l’enfant peut surfer. Tout ceci vaut pour les jeunes enfants. Si vous décidez de ne pas utiliser un tel outil, assurez-vous que votre enfant mesure bien les risques associés à internet et qu’il a la maturité suffisante pour y faire face. Placez éventuellement l’ordinateur dans une pièce commune, avec l’écran visible, plutôt qu’un PC dans la chambre de l’enfant. Et le smartphone? Il vaut mieux que celui-ci ne l’accompagne pas au lit.
Nous vous aidons à configurer votre outil de contrôle parental à la page suivante
- Age de l’inscription. Respectez l’âge minimum autorisé pour l’inscription sur un site. Sur Facebook par exemple, l’âge minimum est de 13 ans.
- Mots de passe. Apprenez à votre enfant à choisir des identifiants et des mots de passe compliqués, comportant des chiffres, des lettres en minuscules et en majuscules, des caractères spéciaux, à les garder strictement confidentiels, à en changer régulièrement et à ne pas utiliser le même mot de passe pour tous les sites.
- Vrais amis. Assurez-vous que les personnes qui demandent à faire partie de ses amis sur le réseau social sont bien les personnes qu’elles prétendent être.
- Limite d’amis. Veillez à limiter le nombre de ses amis à une liste restreinte d’interlocuteurs bien identifiés, comme les membres de la famille ou des camarades de classe.
- Discrétion. Veillez à ce qu’il affiche le moins possible d’informations personnelles sur son profil, telles que la ville actuelle, le sexe, la date de naissance, l’adresse mail, le numéro de gsm, le nom de l’école, des photos dans des positions suggestives ou la révélation de sentiments ou d’envies intimes. Mieux vaut ne pas non plus donner ses coordonnées lors d’un chat/jeu en ligne…
- Sélectionner. Avec votre aide, l’enfant doit pouvoir choisir qui a le droit de voir ses publications et données personnelles. Il peut également autoriser certains utilisateurs à poster ou non des commentaires.
- Confidentialité. Configurez convenablement les paramètres de confidentialité pour la protection de sa vie privée.
- Posts compromettantes. L’enfant ne doit pas publier d’images, de vidéos ou de commentaires qui pourraient être un jour compromettants pour lui ou pour un autre.
- Appels à l’aide. Si l’enfant est victime de demandes d’inconnus, de cyberharcèlement ou s’il a des doutes, il faut lui apprendre à demander votre aide.
- Pratiques illégales. Avertissez le site de toute pratique illégale ainsi que les services de police, tout en gardant la trace d’éventuels menaces ou intimidations, usurpation d’identité, non-respect du droit à l’image ou encore diffamation. Pour cela, effectuez une capture d’écran avant d’effacer les données ou les commentaires.
- Sens critique. Apprenez-lui à développer son sens critique et à ne pas croire tout ce qu’il lit sur internet.
Pour découvrir tous nos conseils de sécurité sur internet, surfez sur Cybersimple.be.
Sous Windows
Le contrôle parental permet notamment de déterminer les plages horaires durant lesquelles votre enfant peut utiliser l'ordinateur, les jeux et programmes auxquels il a accès. Lorsqu'il tente d'accéder à un jeu ou un programme bloqué, une notification l'avertit du blocage et l'enfant peut cliquer dessus pour demander à un parent l'autorisation d'y accéder. Windows 10 propose des fonctions supplémentaires comme préciser une durée maximale, limiter les applications et les jeux que l'enfant peut télécharger à partir du Windows Store, et disposer d'un rapport d'activités de l'enfant sur le site account.microsoft.com/family.
Comment procéder?
Sous Windows 10, cliquez sur le bouton Démarrer et tapez sur votre clavier "Parent". Cliquez sur le résultat de la recherche nommé Options de contrôle parental puis sur Afficher les paramètres de contrôle parental. Vous serez amené à la page web account.microsoft.com/family. Connectez-vous à votre compte Microsoft. Ajoutez l’adresse e-mail de votre enfant et suivez les étapes de configuration. Si l'enfant ne possède pas d'adresse électronique, créez-lui un nouveau compte. Vous pourrez gérer les paramètres de contrôle parental en ligne sur le site et les modifications s’appliqueront à tous les appareils Windows 10 auxquels l'enfant se connecte.
Sous macOS
Depuis macOS Catalina (10.15), toutes les options de contrôle parental passent par les réglages de Temps d’écran. Vous pouvez y choisir les applications auxquelles l’enfant peut accéder. Vous pouvez limiter l'accès aux sites web et définir des horaires. Vous pouvez aussi masquer les grossièretés dans le dictionnaire et d’autres sources, empêcher l’utilisation de la caméra ou la modification du mot de passe, entre autres. Enfin, vous pouvez contrôler les historiques des activités de l’enfant.
Comment procéder?
Créez un compte utilisateur (Standard) pour votre enfant et rendez-vous dans Pomme > Préférences Système > Temps d’écran. Cliquez sur le cadenas pour le déverrouiller afin d’accéder aux options, puis saisissez un nom et un mot de passe d’administrateur. Dans Temps d’écran, les trois premiers onglets dans la colonne de gauche vous donnent un historique complet de l’utilisation du Mac (et tout autre appareil lié au même compte Apple). Les onglets suivants vous permettent de définir les mesures de contrôle (durée d’utilisation, limites d’applis, contacts, contenu web…).
Les smartphones et tablettes comportent encore plus de risques pour l'enfant, car il peut surfer loin du regard de ses parents… Comment le protéger à distance ? Il est possible de configurer les appareils Apple pour un usage très limité et de protéger ces restrictions par un code PIN. Les appareils tournant sous Android offrent moins de possibilités, il vaut donc mieux installer un contrôle parental ou une application de filtrage web.
Sous iOS
Vous pouvez limiter les contenus auxquels les enfants accèdent en activant la fonction Restrictions dans Réglages > Général. Toutes les applications peuvent être restreintes (même Safari, l’appareil photo, Face Time, Siri…) et les In-App sont désactivées par défaut (ce sont les fameux achats intégrés, qui permettent par exemple d’avancer plus vite dans un jeu). En ce qui concerne internet, vous pouvez bloquer le contenu pour adultes ou n’autoriser que l’accès à certains sites déterminés.
Vous pouvez limiter les téléchargements dans les Paramètres iCloud, en ajoutant des enfants comme membres du Partage familial et en activant l’option "Ask to buy". Celle-ci exige l'autorisation des parents (via un message sur leur propre appareil), avant tout achat. Si vous créez un profil pour un enfant de moins de 13 ans, cette option est activée par défaut.
Vous pouvez aussi paramétrer les restrictions de confidentialité (contacts, photos, mots de passe…)
Sous Android
Une fonction intéressante équipe les appareils Android. Elle permet de bloquer l'appareil sur l’application en cours et de le confier à un jeune enfant sans qu'il ait accès à d'autres applications ou fonctions. L’activation de cet épinglage d'écran se fait dans Paramètres (ou Réglages) > Sécurité > Avancé. Indiquez à Android qu’il doit demander un code PIN ou un motif dessiné avant de débloquer l’application. Ensuite, ouvrez l’application. Cela vous garantit que votre enfant reste sur l’application à laquelle vous souhaitiez lui donner accès. Utile lorsque vous lui prêtez votre smartphone.
Si vous souhaitez avoir un meilleur contrôle des appareils Android de vos enfants, l’une des meilleures applications est Google Family Link. Elle est gratuite. Lors de notre dernier comparatif des applications de contrôle parental, elle s’est avérée être à la fois la plus performante et la plus simple d’utilisation. Family Link vous permet de d’accepter ou de bloquer les applis lorsque votre enfant souhaite les télécharger sur son smartphone. Un résumé des activités est disponible et mesure le temps passé sur chaque application. Il est possible de programmer un temps maximum passé devant l’écran ainsi qu’une heure de coucher qui empêche d’utiliser son appareil après une heure déterminée. Bien entendu, pour des raisons de sécurité, il est toujours possible pour l’enfant de recevoir des appels et de sélectionner le mode "appel d’urgence" pour appeler ses contacts en cas de problème. Une autre fonctionnalité permet de limiter l’accès à des sites web indésirables soit en bloquant les sites pour adultes de manière automatique soit en créant votre propre liste des sites à interdire.
Pour activer ce contrôle parental, vous devez installer l’application "Google Family Link pour les parents" depuis le Play Store sur votre téléphone, ainsi que l’appli "Google Family Link pour les enfants et adolescents" sur le téléphone de votre enfant.
Un antivirus vous offre d'autres possibilités
Certains logiciels antivirus disposent aussi de fonctions de contrôle parental. Grâce à notre comparateur, découvrez quelles suites sont proposées.