Choisir le meilleur système de ventilation

Dans les nouveaux bâtiments et les rénovations importantes visant à économiser l'énergie, un système de ventilation pour toute l’habitation doit être installé. 

Dans le cas d'une rénovation moins importante, les exigences sont plus limitées. Si vous ajoutez une pièce, les mêmes exigences s'appliquent que dans un nouveau bâtiment : ouvertures d’amenée et de passage dans les pièces sèches, ouvertures de passage et d’évacuation dans les pièces humides. 

Si vous transformez une pièce existante, vous devez seulement prévoir des ouvertures d’amenée pour la ventilation lorsque vous remplacez ou ajoutez des fenêtres dans les pièces sèches.

Débits minimum et maximum pour l'air amené et évacué

La quantité d'air à amener ou à évacuer est exprimée sous forme de débit. Un débit minimum est prescrit pour chaque pièce. 

Pour les ouvertures de ventilation naturelle, il existe également un débit maximal recommandé, qui est le double du débit de calcul minimal.
Si vous faites entrer l'air par des grilles de fenêtres, celles-ci doivent être suffisamment grandes pour assurer une ventilation adéquate, mais pas plus que nécessaire. Il en résulterait une déperdition de chaleur excessive et une perte de confort en raison de l'air froid et des courants d'air.  

Il est important que vous puissiez adapter le système à l'utilisation réelle. Un exemple : vous êtes célibataire lorsque vous construisez votre maison. À ce moment-là, vos besoins sont inférieurs à ceux d'une famille de 4 personnes. Si vous fondez une famille cinq ans plus tard, il vous suffit de pouvoir modifier les réglages ou les paramètres. Le système doit en effet être dimensionné en fonction des pièces et non de l'utilisation initiale.

Si vous effectuez des travaux qui améliorent l'étanchéité à l'air de l’habitation - comme par exemple le remplacement des fenêtres et l'isolation du toit et des murs - vous réduirez la ventilation naturelle non contrôlée par les fissures et les fentes de l'enveloppe du bâtiment. Ce qui entraînera une détérioration de la qualité de l'air intérieur, voire des problèmes d'humidité.

Idéalement, les travaux ayant un fort impact sur l'étanchéité à l'air devraient donc être accompagnés de l'installation d'un système de ventilation.

Et dans le cas d’une rénovation par phases?

Mais que faire si vous souhaitez effectuer la rénovation progressivement ? Si, dans le cadre d'une rénovation par étapes, vous devez choisir, pour des raisons budgétaires, entre des travaux d'isolation et l'installation d'un système de ventilation, optez pour ce dernier car il est préférable d'un point de vue sanitaire.

Si vous effectuez les travaux par étapes, pièce par pièce, vous pouvez également opter pour une ventilation décentralisée, et équiper une ou plusieurs pièces d'un système de ventilation limitée.

Avec la ventilation centralisé, l’habitation est ventilée à partir d'une unité centrale. Et ce contrairement à la ventilation décentralisée, où les pièces d'une habitation sont ventilées séparément ou par petits groupes.

Système central

Le principe de la ventilation est basé sur la fonction des différentes pièces : dans les pièces sèches, comme le salon, les chambres à coucher ou un bureau, il faut amener de l'air frais. Dans les pièces humides (cuisine, salle de bain, toilettes, buanderie), il faut éliminer l'air saturé et donc l'humidité. 

 
Dans une telle configuration, des ouvertures de passage sont prévues entre les chambres (amenée) et la salle de bain (évacuation) : des grilles dans la porte ou un espace suffisamment haut sous la porte. Un couloir, un hall ou une cage d'escalier peuvent servir de zone de passage.

Quatre systèmes de ventilation possibles

En principe, vous avez le choix entre quatre systèmes de ventilation, désignés chacun par une lettre : A, B, C ou D. 

Avec le système A, la circulation de l'air se fait naturellement sur la base des différences de pression d'air dans et autour de l’habitation. 

L'air frais entre dans l’habitation par des grilles réglables situées dans les fenêtres, les murs ou le toit. Vous pouvez les ouvrir ou les fermer davantage pour éviter que la ventilation ne soit excessive les jours de grand vent. Certaines ouvertures d’amenée sont autorégulatrices : elles déterminent elles-mêmes la quantité d'air qu'elles laissent entrer. 

Dans les pièces humides, l'air pollué disparaît par des grilles dans une conduite verticale traversant le toit. 
Le système de ventilation ne consomme pas d'énergie, mais l’air circule de manière incontrôlée dans l’habitation. La direction et la vitesse du vent étant variables, les ouvertures d'amenée et d’évacuation doivent être réglables afin de réagir au mieux aux conditions changeantes.

Avec un système B, l’évacuation se fait de la même manière que dans un système A (via des grilles et des conduites dans les murs ou les fenêtres), mais l'amenée se fait mécaniquement : l'air frais est aspiré par des ventilateurs, éventuellement équipés de filtres. Ce système n’est plus que rarement utilisé. C’est le ventilateur installé autrefois dans la fenêtre de la cuisine.  

Dans la pratique, les nouveaux bâtiments et les rénovations utilisent presque exclusivement les systèmes C ou D aujourd'hui. 

Avec un système C, l'apport d'air est contrôlé naturellement (au moyen de grilles d'amenée d'air dans les fenêtres ou les murs) et l'évacuation, dans les zones humides, est contrôlée mécaniquement par une valve d'extraction (avec un ventilateur). L'évacuation s’effectue avec un réseau de conduites contrôlé par l'unité de ventilation.

 
Avec un système D, tout se passe mécaniquement, il faut donc deux moteurs et un double réseau de conduites : un pour l'amenée, avec des ouvertures dans les pièces sèches et un pour l'évacuation dans les pièces humides. 

Le grand avantage de ce système, c’est qu’il est entièrement contrôlable : vous pouvez obtenir un bon équilibre entre l'amenée et l'évacuation. C'est pourquoi ce système est parfois appelé « ventilation équilibrée ». 

Il comporte généralement aussi une unité de récupération de chaleur ou un échangeur de chaleur, qui réchauffe l'air froid entrant avec la chaleur de l'air sortant. Ce qui compense amplement la consommation d'énergie supplémentaire des moteurs présents.

Vous pouvez adapter la ventilation à la demande en utilisant des capteurs qui mesurent le CO2 et/ou l'humidité. 
Par ailleurs, l'air entrant est filtré, ce qui n'est pas le cas avec un système C. 
 

Les systèmes de ventilation C ou D sont très souvent privilégiés. Un appareil se charge alors de la ventilation de toute l’habitation, via un réseau de conduites qui partent de l'unité et/ou y mènent. 

Les coûts sont souvent moins élevés avec un seul appareil. Un tel système est également plus facile à régler et à entretenir. L'efficacité de l'appareil est également souvent meilleure que dans le cas des variantes décentralisées.

Quel système choisir?

Le choix de l'un ou l'autre système peut être déterminé par différents critères : courants d'air froids, bruit, prix, etc. comme indiqué dans le tableau ci-dessous. Il convient toutefois de noter que des facteurs tels que le confort et le bruit dépendent aussi fortement de la qualité de la conception, des composants et de l'exécution du système. 

POUR ET CONTRE DES SYSTEMES C ET D
	Système C	Système D
Qualité de l'air dans le logement	+	+++
CONSOMMATION D'ENERGIE
Consommation d'électricité	-	--
Besoins en chauffage	-	+++
CONFORT
Courants d'air froid	-	+
Bruits externes	-	+
Bruit du système lui-même	+/-	-
COÛTS
Investissement	€€	€€€
Maintenance	€€	€€€

Source : CSCT. Le nombre de symboles indique l’importance de chaque paramètre.

 

Et vous devez pouvoir installer les conduites d'air quelque part. Dans le cas d’une rénovation, les obstacles sont plus fréquents. Un système C est alors souvent plus facile à réaliser car les conduites d’évacuation partent des pièces humides et il existe parfois déjà une gaine technique pour les dissimuler. 

Un système D, en revanche, est mieux à même de garantir une bonne qualité de l'air dans l’habitation grâce à ses filtres intégrés.

Anticiper

Il est toujours bon de procéder de manière systématique. Par exemple, si vous souhaitez remplacer les fenêtres d'un bâtiment qui n'est pas encore équipé d'un système de ventilation, vous devez déjà vous demander quel système de ventilation vous souhaiterez par la suite. Si vous ne prévoyez pas de grilles de fenêtre, le système D constituera en effet votre seule option. Et vous serez alors contraint de réaliser des travaux plus invasifs, coûtant plus cher. 

Dans le cas d'un (vieil) appareil de chauffage ouvert dans une salle de bain, par exemple, une ouverture permanente doit limiter le risque d’intoxication au CO. Dans ce cas, il est préférable de remplacer cet appareil par un appareil fermé avant d'envisager l'installation d'un système C ou D.

Il n'est pas toujours possible d'installer un système de ventilation centralisé lors d'une rénovation. C'est notamment le cas pour le système D, d’autant qu’en plus des conduites d’évacuation, vous devez également mettre en place des conduites d’amenée. Avec un système C, les conduites d’évacuation partent des pièces humides et il existe généralement déjà une gaine technique pour les dissimuler. 

Dans la solution décentralisée, la ventilation est contrôlée par un mini-système pour une ou plusieurs pièces (interconnectées). Dans ce cas, vous n’avez pas de système de ventilation centralisé avec des conduites, mais une mini-unité d'amenée ou d'évacuation est placée dans des ouvertures de l'enveloppe du bâtiment, généralement dans la façade mais parfois dans une fenêtre. L'appareil souffle et aspire directement l'air dans et hors de la pièce.
En général, ces systèmes causent relativement peu de nuisances acoustiques. Certains de ces systèmes offrent également la possibilité de récupérer la chaleur de l'air extrait.

Mais l’efficacité de cette option est souvent relativement limitée.

Avec un système C limité, l'air frais n'entre pas par les grilles de ventilation dans les salles de séjour et les chambres à coucher, mais uniquement par une grille d'alimentation dans le couloir du rez-de-chaussée. Par le couloir et la cage d'escalier, l'air circule dans toutes les pièces du rez-de-chaussée et du premier étage, et est extrait dans toutes les pièces humides et - contrairement à un système C normal - également dans les chambres.
 

Source : CSTC

 

Avec un système D restreint avec récupération de chaleur, l'apport d'air est limité aux chambres à l’étage. Le flux qui circule via la cage d'escalier est utilisé pour fournir de l'air frais au rez-de-chaussée. Par conséquent, aucun système de conduites n'est nécessaire au rez-de-chaussée pour l'amenée d'air frais. L’évacuation s’effectue dans toutes les pièces humides (cuisine, salle de bain, toilettes, etc.). Ce système offre l'avantage supplémentaire de pouvoir diminuer le débit total de la ventilation et donc de réduire la consommation électrique.

Source : CSTC 

 

Mais il n’est pas conforme à la norme de ventilation actuelle et ne doit donc être utilisé que lorsqu'aucune réglementation ne doit être respectée.

Avantages d’une unité décentralisée

• Un système de conduites d'air n'est pas nécessaire. Cela élimine une source potentielle de transmission et de nuisances sonores.
• En général, une telle unité est assez silencieuse.
• Elle peut se commander en fonction du CO2, de la présence, de l'humidité... 
• La récupération de chaleur est une option.
• Entretien plus facile : pas de frais d'entretien, d'inspection ou de nettoyage des conduites.
• Vous pouvez procéder par étapes.

Désavantages d’une unité décentralisée

• Plus difficile à utiliser pour les pièces qui ne sont pas adjacentes à une façade.
• Il est moins évident de répartir correctement le flux d'air dans tous les coins des pièces.
• Ce n'est pas nécessairement la solution la plus économique.
• Vous devez également prévoir l'alimentation électrique et les câbles de commande.
• Certains systèmes avec récupération de chaleur nécessitent de collecter et d’évacuer la condensation.
• Vous devez entretenir plusieurs unités, ce qui a un impact sur le prix : par exemple, davantage de filtres à changer, etc.

Modules intégrés

S'il n'y a pas assez de place dans votre habitation pour installer toutes les techniques souhaitées, il existe également des modules intégrés avec des installations techniques qui peuvent être mis en place du côté extérieur de la façade.

Vous avez le choix entre différents types de conduites d'air pour un système de ventilation. Elles ont tous leurs avantages et leurs inconvénients.
Des conduites d'air sont nécessaires si des ventilateurs sont utilisés. Pour un système C, ce sont les conduites d’évacuation, pour un système D, des conduites d’amenée et d’évacuation sont nécessaires.

Les conduites rondes peuvent être fabriquées en acier, en aluminium, en PVC, etc. Elles sont légères et bon marché. Elles offrent également une perte de pression limitée et une excellente étanchéité grâce à des raccords à double joint. Elles sont faciles à installer et à entretenir. Leur inconvénient est qu'elles nécessitent plus d'espace et de hauteur, et qu'il est plus difficile de réaliser des dérivations et des ouvertures. 

Les conduites rectangulaires peuvent être fabriquées avec les mêmes matériaux, mais nécessitent moins d'espace et de hauteur. Les dérivations et les ouvertures dans les parois des conduites sont faciles à réaliser. Cependant, elles se déforment plus rapidement et subissent une perte de pression légèrement supérieure. Il est presque impossible de rendre des conduites rectangulaires complètement étanches. Enfin, la poussière peut s'accumuler dans les coins.

Les conduites allongées offrent un bon compromis entre les conduites rondes et rectangulaires : vous avez besoin de moins d'espace qu'avec des conduites rondes et il y a moins de perte de pression qu'avec des conduites rectangulaires. Elles sont souvent fabriquées en PVC.

Les conduites souples et semi-rigides sont utilisées dans les parties terminales des installations, avant les ouvertures et les distributeurs d'air. Elles sont également utilisées pour les zones sensibles sur le plan acoustique. Les inconvénients sont une perte de pression élevée, une plus grande accumulation de poussière et un nettoyage plus difficile.

On peut distinguer différentes sources de bruit : l'environnement extérieur, l'environnement intérieur, le bruit de l'appareil de ventilation proprement dit et le déplacement de l'air dans les conduites de ventilation.

Bruit provenant de l’extérieur

Si vous habitez dans une rue très fréquentée, il n'est pas judicieux de placer vos ouvertures d'amenée de ce côté. Ceci est particulièrement important avec un système C. Si vous ne pouvez pas l'éviter, il est préférable de choisir un système D. Celui-ci offre plus de possibilités pour retenir les bruits extérieurs. Si vous choisissez le système C et si les nuisances sonores sont limitées, les grilles d'alimentation dites acoustiques peuvent encore constituer une solution. 

Il est préférable de ne pas placer l'ouverture d'amenée dans l'enveloppe du bâtiment à l'endroit où deux parties du bâtiment se rencontrent, comme dans la façade juste en dessous d'un balcon. Car c’est un endroit où le bruit est pour ainsi dire piégé et amplifié.

Pour un système D, il est également préférable de prévoir l'ouverture d'amenée dans l'enveloppe du bâtiment du côté calme. C’est moins crucial que pour le système C car il est possible, avec le système D, de mettre en place des sourdines dans l’amenée et les conduites d’air. Il est préférable de le faire aussi près que possible de la source sonore. Ces sourdines peuvent être des composants spécialement développés, mais de courts segments de conduites flexibles isolées font souvent l'affaire.

Bruit provenant de l’intérieur

Comme les conduites d'air traversent souvent différentes pièces, il est important de veiller à ce que les bruits, par exemple ceux provenant des toilettes, ne se propagent pas dans une autre pièce. 

Vous pouvez mettre en place à cet effet des accessoires spéciaux, appelés atténuateurs de bruit, qui peuvent être intégrés au bon endroit dans le système de conduites. 

Pour les ouvertures de passage entre les pièces, vous pouvez choisir des grilles améliorées sur le plan acoustique, mais ne vous attendez pas à des miracles. Elles n'arrêteront pas la musique bruyante qu’affectionnent les adolescents. 

Un problème particulier du système C est la transmission du son à travers les grilles d'amenée depuis des pièces adjacentes, par exemple 2 chambres à coucher situées l'une à côté de l'autre avec des fenêtres ou des grilles d'alimentation rapprochées dans le même plan de façade. Dans ce cas, il est préférable de choisir des grilles d'amenée acoustiques afin de limiter la transmission des bruits aériens (voix, télévision, etc.) d'une pièce à l'autre via l'environnement extérieur.

Bruit de l’appareil de ventilation proprement dit

Les ventilateurs font du bruit lorsqu'ils fonctionnent. Et ce bruit se propage par les conduites de ventilation. Dans le cas des conduites d'évacuation dans les pièces humides (cuisine, salle de bains, toilettes), ce bruit n'est généralement pas perçu comme gênant. C’est dans les conduites d’amenée surtout, en particulier dans les chambres, qu’il est important de limiter cette transmission de bruit. C'est donc un point d'attention pour le système D ; ici, une sourdine doit être mise en place dans la conduite d'amenée. Dans tous les cas, il est préférable de ne pas placer un appareil de ventilation dans une pièce telle qu'une chambre à coucher. Mieux vaut le faire dans une pièce séparée, comme un local technique ou une buanderie.

Si vous n'avez pas le choix, choisissez l'appareil le plus silencieux possible. Tous les fabricants spécifient les valeurs acoustiques de leurs appareils. 

Lorsque l’appareil de ventilation est fixé sur une surface dure, le son émis est transmis au sol sur lequel il repose ou au mur auquel il est fixé et se propage ainsi dans toute la construction, malgré l'installation de sourdines. Par conséquent, la meilleure façon de découpler acoustiquement l'appareil est de placer un matériau absorbant les vibrations entre l'appareil et la construction.

Un appareil de ventilation fonctionne 24 heures sur 24, pendant des années. Il va donc inévitablement accumuler de la saleté et s’user, ce qui peut rendre son fonctionnement plus bruyant. Une inspection et un entretien réguliers (et un remplacement si nécessaire) des appareils sont essentiels pour éviter cela.

Bruit du déplacement d’air dans les conduites

Plus l'air se déplace rapidement, plus il fait de bruit. Et les changements de direction, par exemple au niveau des dérivations, ou les obstacles tels que les valves, provoquent davantage de bruit. La forme et le matériau de la conduite jouent souvent un rôle moins important.

La vitesse de l'air est principalement déterminée par le diamètre de la conduite par rapport au débit de l'appareil de ventilation. Il est important de bien dimensionner les conduites. 

Faites attention si le diamètre de la conduite est réduit à un certain point. Là, la vitesse de l'air augmentera, provoquant un bruit supplémentaire. 

Limitez au maximum le nombre de coudes et de dérivations. Il est préférable d'éviter les angles aigus. La distance entre les coudes et les dérivations doit être d'au moins 4 diamètres de conduite. Pour un diamètre classique de 16 cm dans la construction résidentielle, il faut donc compter au moins 64 cm.

L'impact de cette déperdition totale d'énergie par la ventilation n'est pas négligeable, mais vous pouvez essayer de la limiter autant que possible.

Contrôler le débit de la ventilation

La ventilation peut être mieux contrôlée si, par exemple, les ouvertures de ventilation sont réglables et donc peu dépendantes de la pression du vent à l’extérieur. Ou en régulant correctement le débit de la ventilation. 

En outre, les conduites doivent être étanches à l'air. Sinon, il faudra amener ou évacuer un plus grand volume d'air pour amener ou évacuer le même volume d'air dans la pièce. 

Réduire la consommation d'énergie des ventilateurs

Tout d'abord, le type d’appareils de ventilation est déterminant pour la consommation d'énergie. En outre, le débit est important : plus le débit est élevé, plus les appareils consomment. Les conduites elles-mêmes jouent également un rôle important : plus il y a de coudes, plus le ventilateur doit travailler dur pour atteindre un débit donné. Il en va de même pour le type de conduite et la rugosité de la surface, ainsi que pour leur diamètre : plus il est grand, moins la résistance est grande. 

Dans le cas d'une ventilation contrôlée à la demande, l'évacuation s’effectue sur la base de mesures prises par des capteurs intégrés (humidité, température, mouvement et/ou CO2). Si vous vous basez sur le taux d'humidité de l'air évacué, lorsqu'il est trop humide, il faut en évacuer davantage. Cette approche concerne principalement un système C. En outre, vous pouvez déterminer la concentration de CO2 dans l'air évacué. Lorsque nous respirons, nous transformons en effet l'oxygène en CO2. En l’absence de personnes, aucun CO2 n'est produit. Si beaucoup de personnes sont rassemblées dans le salon, la concentration de CO2 augmentera beaucoup plus rapidement. En ventilant en fonction de la concentration de CO2, le débit de ventilation peut être très bien ajusté au nombre de personnes présentes à ce moment-là. Cette stratégie est plus courante dans un système D, car celui-ci contrôle également le débit de ventilation dans les espaces de vie, où le CO2 est un facteur plus déterminant que l'humidité.

Des études montrent que la consommation d'un appareil de ventilation en charge minimale n'est que de 10% de sa consommation à pleine charge. Même sans contrôle de la demande, les appareils de ventilation fonctionnent rarement à pleine puissance tout le temps, surtout s’ils sont bien réglés. Mais cela montre à quel point les économies peuvent être importantes avec une ventilation contrôlée par la demande.

Récupération de chaleur avec une ventilation double flux

Un système d’amenée et d’évacuation mécanique, appelé système D, est presque toujours équipé d'un échangeur de chaleur. Ce système utilise la chaleur de l'air évacué pour préchauffer l'air froid amené, sans mélanger les deux flux d'air. 

En été, cette récupération de chaleur n'est pas souhaitable car nous ne voulons pas réchauffer l'air extérieur entrant avec l'air intérieur chaud. Au contraire, nous voulons justement refroidir le bâtiment la nuit. Ce problème peut être résolu par un bypass. 

La chaleur de l'air évacué peut également être utilisée comme source pour une chaudière à pompe à chaleur. Ce qui est possible à la fois dans le système C et le système D.

Il est important de ventiler son habitation, mais un excès de ventilation n’est pas bon non plus, car il amène trop d’air sec à l’intérieur. 

Quand l’air est-il trop sec ? 

Une humidité relative de 30% est généralement considérée comme la limite inférieure absolue de ce qui est acceptable. Un air encore plus sec provoque souvent une gorge sèche et une sensation de brûlure aux yeux. Mieux vaut donc ne pas ventiler plus que nécessaire. 

Cela peut être un problème en hiver. Car l’air froid est toujours moins humide que l’air chaud. Et, si cet air froid est amené à l’intérieur pour y être réchauffé, cela risque d’entraîner une humidité relative trop basse, ce qui est désagréable. La solution est double.

Comment éviter un air trop sec

Ou bien en ne ventilant pas trop

S’il y a un système de ventilation, mieux vaut réduire la puissance de la ventilation, et ne pas régler l’amenée d’air extérieur sur une trop grande vitesse. 

Ou bien avec une humidification supplémentaire

En l’absence de système de ventilation, l’air est souvent très sec à l’intérieur d’anciennes habitations peu étanches à l’air. Mais, comme ces habitations peu ou mal isolées disposent souvent d'un système de chauffage puissant, avec des radiateurs à haute température, ce problème peut facilement être résolu en fixant des récipients d'eau aux radiateurs. 

Dans une maison moderne, c'est moins évident car les radiateurs - s'il y en a et si le chauffage ne s’effectue pas par le sol par exemple - fonctionnent souvent à basse température et l'évaporation est donc beaucoup moins importante. L'installation d'un humidificateur électrique peut être une solution, de même que la mise en place à l'intérieur de plantes qui produisent beaucoup d'humidité, comme les bananiers. 

Ventiler, c’est amener de l’air et l’évacuer de manière contrôlée. Les débits sont plutôt limités et les variations de ce débit sont également assez faibles. En règle générale, afin d'éviter les courants d'air, la vitesse de l'air dans les zones d'utilisation doit de préférence être limitée à 0,15 à 0,20 m par seconde en hiver. En été, l'air déplacé est plus chaud et moins susceptible d’entraîner un inconfort. Ensuite, l'air peut circuler à une vitesse légèrement supérieure, jusqu'à 0,25 m par seconde.

Faible vitesse de l’air

Un bon taux de renouvellement d'air se traduit par 0,3 remplacements du volume d’air. En d'autres termes, il faut trois heures pour que tout l'air de l’habitation ait été évacué et remplacé par de l'air frais provenant de l'extérieur. Ces déplacements d’air s’effectuent à vitesse réduite.

La ventilation par les fissures et les fentes s’effectue de manière incontrôlée. Ici, les variations de débit sont beaucoup plus importantes et dépendent en grande partie de la pression du vent à l'extérieur: lorsqu'il y a du vent, les différences de pression sont importantes entre les différentes façades de l’habitation. Et ces grandes différences de pression entraînent un important déplacement d'air, selon le degré d'étanchéité (faible) des façades. L'étanchéité à l'air d'une habitation a donc une grande influence sur la quantité de courants d'air qui y circuleront.

Une amenée d’air bien dimensionnée

Néanmoins, des courants d'air peuvent se produire dans un système de ventilation lorsque la vitesse de l'air à l'entrée est trop élevée. Ceci est généralement le résultat d'une alimentation mal dimensionnée ou d'ouvertures d'alimentation rudimentaires avec peu ou pas de contrôle. Bien que le système C soit légèrement plus sensible à ce problème en raison des grilles d’amenée d'air, il est vrai, tant pour le système C que pour le système D, qu'une solution de ventilation bien conçue peut résoudre ce problème à condition d'utiliser des composants de qualité. 

En été, surtout la nuit, il faut évacuer la chaleur qui se trouve dans l’habitation vers l'extérieur et éviter de réchauffer l'air frais nocturne. C'est à ça que sert le bypass de l’appareil de ventilation. Il fait circuler l'air sans passer par l'échangeur de chaleur, de sorte que l'air frais entrant la nuit n'est pas réchauffé par l'air chaud évacué par la ventilation. 

Électronique ou manuel?

La plupart des systèmes de bypass sont mécaniques. Dans le système de ventilation, une valve permet de contrôler le flux d'air : soit via l'échangeur de chaleur, soit directement vers l'amenée. Ce type de système est contrôlé électroniquement. En fonction de la température extérieure et intérieure mesurée, le dispositif active le bypass. Vous devez généralement définir une température cible que l'appareil s'efforce d'atteindre (en été, il vaut mieux qu'elle soit suffisamment basse) et le bypass s’active lorsque la température extérieure est inférieure à la température intérieure.

Une alternative simple est un bypass que vous pouvez installer manuellement. Vous pouvez alors retirer l'échangeur de chaleur de l'appareil - ce qui doit être possible dans tous les systèmes D de toute façon, afin de pouvoir le nettoyer - et le remplacer par une box de bypass. Mais dans ce cas, vous devez vous rappeler à chaque fois de retirer et de réinstaller l'échangeur de chaleur.

Ventilation nocturne

Dans les bureaux ou les écoles, où personne n'est présent la nuit, vous pouvez fixer des limites élevées de ventilation nocturne. Un courant d'air considérable circulera alors à l'intérieur, mais cela ne dérangera personne. Dans une habitation, c’est différent. Les débits y seront toujours beaucoup plus faibles. 

Les systèmes de ventilation fonctionnent sur la base de débits d'air soigneusement calculés. En cas d'étanchéité à l'air insuffisante ou s’il y a des ouvertures permanentes sur l'extérieur, ces débits ne sont plus garantis.

Qu’en est-il d’une hotte de cuisine ?

Les hottes nécessitent des débits allant jusqu'à 750, voire plus de 1000 m² par heure pour les îlots de cuisine. Il s'agit d'un multiple du débit de calcul d'un système de ventilation. 

Il est donc conseillé d'installer une hotte aspirante avec recirculation dans la cuisine. Prévoyez alors un point d'extraction pour la ventilation à proximité immédiate de la hotte. Cela permettra d'évacuer l'air recyclé de la hotte, qui est exempt de graisses et d'odeurs, mais encore très humide. La ventilation de la cuisine doit de préférence être réglée au maximum.

Si vous souhaitez installer une hotte avec une évacuation vers l'extérieur, veillez à choisir un modèle avec un clapet anti-retour - de préférence motorisé - afin de ne pas interférer avec le débit de ventilation fixé.

Qu’en est-il d’une cheminée ?

Une cheminée est à proscrire du point de vue de l'énergie et de l'étanchéité à l'air. Il est préférable de choisir une cassette fermée avec une porte étanche et un apport d'air extérieur.

Qu’en est-il d’un sèche-linge ?

Un sèche-linge avec une sortie vers l'extérieur n'est pas non plus idéal. Utilisez plutôt un modèle à condensation qui ne nécessite pas d'ouverture vers l'extérieur.

Le coût d'un système de ventilation complet peut varier énormément en fonction des éléments suivants :

• la complexité du système : nouvelle construction ou rénovation, réseau de conduites compact ou étendu...
• le type de système de ventilation
• les débits requis et, par conséquent, le nombre de grilles de fenêtre et de valves nécessaires
• la marque et le type d'appareil de ventilation
• une option telle que la gestion à la demande
• les exigences en matière de confort acoustique : par exemple, grilles de fenêtres améliorées sur le plan acoustique, nombre et qualité des sourdines dans le réseau de conduites, performances acoustiques de l'appareil de ventilation, section des conduites
• le type de conduites de ventilation
• le type de grilles de fenêtre, par exemple sur les profilés de la fenêtre ou sur le verre
• la qualité des filtres dans un système D
• …

En moyenne, il faut compter entre 4.750 € et 6.200€ (hors TVA) pour un système C et entre 7.350 € et 11.000 € (hors TVA) pour un système D avec récupération de chaleur.

Le faire soi-même ?

La construction d'un réseau de conduites est la tâche nécessitant le plus dans travail dans l’installation d'un système de ventilation. C'est donc en le faisant vous-même que vous ferez le plus d'économies. Les économies seront plus importantes avec le système D car celui-ci nécessite un réseau de conduites pour l’amenée et un autre pour l’évacuation, alors qu'avec le système C, il suffit de poser un réseau de conduites pour l’évacuation.

En Région de Bruxelles-Capitale, une prime spécifique est prévue sous certaines conditions dans le cas de l’installation d’un système C ou D. 

En Wallonie, une prime distincte est accordée pour l'installation d'un système de ventilation, tant pour le système C (« ventilation simple flux ») que pour le système D (« ventilation double flux »).

La Flandre, n’octroie pas de primes spécifiques pour l'installation d'un système de ventilation. Mais la ventilation est incluse dans le bonus de rénovation totale (totaalrenovatiebonus). Si vous mettez en œuvre un certain nombre de mesures d'isolation et que vous installez un système de ventilation dans le cadre de celles-ci, vous recevrez une prime supplémentaire. Ce bonus de rénovation total est encore accordé aux personnes qui ont déjà souscrit au système, mais il s'agit d'une mesure destinée à disparaître progressivement et elle n'est plus octroyée aux personnes qui entament une rénovation aujourd'hui. 

Entre-temps, une prime label PEB (« epc-labelpremie) s'applique. Si vous devenez propriétaire d'une habitation dont la performance énergétique est médiocre (E ou F pour les maisons ; D, E ou F pour les appartements) et si vous la rénovez en profondeur dans les cinq ans pour qu'elle soit beaucoup plus performante d'un point de vue énergétique (au moins C pour une maison et au moins B pour un appartement), vous recevrez une prime. Un système de ventilation contribue à un meilleur label énergétique. L'installation d'un système de ventilation est ainsi indirectement encouragée.

Les composants d'un système de ventilation s'encrassent en raison d'une amenée d’air médiocre, de filtres mal placés ou mal entretenus, voire de l'absence de filtres, de composants mal entretenus qui accumulent de plus en plus de saletés, de fuites d'air dans le réseau de conduites, etc.

Commencer par un système de ventilation propre

Il est important de commencer par un système de ventilation propre, que vous pourrez également entretenir facilement par la suite. 

Vous devez protéger toutes les parties du système de ventilation contre la salissure avant, pendant et après les travaux. Les conduites de ventilation doivent par exemple être hermétiquement fermées, depuis l'usine jusqu'à leur mise en service. Si les conduites ne sont pas rendues étanches pendant la phase de construction, cette saleté peut, en cas d’humidité relative élevée (comme lors des travaux de plâtrage) s'accumuler dans les conduites, devenant ainsi un terrain propice à la contamination biologique et donc un danger pour la santé. Vérifiez cela quotidiennement sur le chantier.

En cas de problème et si les conduites son sales, faites-les nettoyer avant de mettre l’installation en service.

Choisissez soigneusement l'emplacement de la prise d'air

Choisissez avec soin l'emplacement de la prise d'air dans l'enveloppe du bâtiment pour un système D. Les ouvertures d’évacuation et d’aspiration doivent être distantes d'au moins 2 à 3 mètres, et à égale distance des autres conduites d’évacuation de gaz, de fumée, afin d’éviter toute possibilité d’aspirer de l'air vicié ou des gaz nocifs. Par conséquent, ne placez pas la prise d'air à proximité d'un carport, par exemple. 

N'installez pas non plus la prise d'air sur un toit plat. Sur un revêtement de toit noir, les températures peuvent atteindre 70°C ou plus en été. Et vous ne voulez évidemment pas distribuer cette chaleur dans l’habitation. 

Évacuation de la condensation

Dans un système D, l'air froid extérieur est amené par une conduite jusqu’à l’appareil de ventilation. Et l'air refroidi s'échappe vers l'extérieur par une conduite d’évacuation. Les deux conduites doivent être isolées pour éviter la formation de condensation du côté extérieur. 

En été, l'air extérieur chaud et humide est introduit amené vers l’appareil par les mêmes conduites isolées. De la condensation peut alors se former à l'intérieur de ces conduites. Celle-ci doit être évacuée correctement. Pour ce faire, l'unité de ventilation doit être reliée de manière étanche à l'évacuation interne, également avec un siphon.

L'évacuation de la condensation de l'unité de ventilation doit rester démontable ; un raccordement collé est donc exclu.

Parties accessibles de l'installation

Les pièces qui nécessitent un entretien doivent être facilement accessibles.

• Des ouvertures de nettoyage suffisantes doivent être prévues : des deux côtés des valves de réglage, des ventilateurs de conduite, des récupérateurs de chaleur, des régulateurs de débit, etc. Les ouvertures doivent être fermées par un couvercle qui peut être facilement retiré et remis en place. 
• Chaque valve doit rester accessible à tout moment, même lorsqu'elle est intégrée dans du mobilier.
• Vous devez également pouvoir accéder facilement à l'unité de ventilation. Ne l’installez donc pas en haut d'une cage d'escalier, par exemple. 

Fréquence de l’entretien

Le degré de salissure en cours d’utilisation dépend, entre autres, de l'environnement intérieur et extérieur. La fréquence de l'entretien est donc une donnée variable. Effectuez une inspection régulière.

Le CSTC formule les recommandations suivantes pour un système correctement conçu et installé.

FREQUENCE DE L'INSPECTION, NETTOYAGE ET REMPLACEMENT DES DIFFERENTS COMPOSANTS D'UN SYSTEME DE  VENTILATION
Composants du système de ventilation	Système				Inspection	Nettoyage	Remplacement
	A	B	C	D
Ouvertures d’amenée naturelle	X		X		3 mois	1 an
Ouvertures d’amenée d’air		X		X	3 mois	1 an
Filtres		(X)	(X)	X	1 mois	3 mois	1 an
Echangeur de chaleur				X	1 an	3 ans
Ventilateur
- Protégé par un filtre		(X)	(X)	X	1 an	3 ans
- Non protégé		X	X		1 an	1 an
Conduites
- Rigide		X	X	X	3 ans	9 ans
- Flexible		(X)	(X)	(X)	3 ans	--	9 ans
Valves		X	X	X	3 mois	1 an
Ouvertures d'évacuation naturelle	X		X		3 mois	1 an
Conduites d'évacuation naturelle	X		X		3 ans	9 ans

Comment entretenir le système?

• Les ouvertes d’amenée et d’évacuation naturelles ainsi que les ouvertures d’amenée d'air doivent être nettoyées à l'intérieur et à l'extérieur avec un aspirateur et/ou un chiffon humide.
• Les filtres peuvent être nettoyés à l'aide d'un aspirateur. Attention à ne pas endommager le matériau du filtre, car un filtre abîmé doit être remplacé !
  Avant de retirer un filtre, vous devez éteindre temporairement le groupe d’air. Ceci afin d'éviter que la poussière n'encrasse les ventilateurs et l'échangeur de chaleur. Il est préférable de passer l'aspirateur à l'extérieur ou d'utiliser un filtre HEPA pour éviter que des particules fines ne se répandent dans l’habitation.
  Mieux vaut remplacer les filtres au début de la saison de chauffe. En été, l’air extérieur est chargé en spores de moisissures, en hiver beaucoup moins. 
• L'échangeur de chaleur se nettoie généralement avec un aspirateur. Certains échangeurs de chaleur peuvent également être plongés dans un bain d'eau ou rincés sous la douche.
• Pour les ventilateurs, les pales de ventilateur et les volutes, vous pouvez également utiliser un aspirateur et un chiffon humide. Pour nettoyer les pales du ventilateur, une brosse douce est utile.
• Au fil du temps, les conduites d'amenée et/ou d’évacuation d'un système B, C ou D accumuleront de la saleté. Elles peuvent être nettoyées à l'aide d'un équipement spécialisé,  une brosse rotative qui pénètre dans les conduites et un aspirateur très puissant, équipé d'un filtre HEPA, qui aspire la saleté détachée. Les conduites flexibles sont généralement difficiles à nettoyer, et vous devrez peut-être les remplacer complètement.
• Les valves doivent être nettoyées à l'aide d'un aspirateur et/ou d'un chiffon humide. 

Coût de l’entretien

Si les possibilités de nettoyage sont prises en compte dès la conception, vous paierez moins de frais d'entretien.

Quelques prix indicatifs :

• Système C : nettoyage des valves, de l’appareil et des conduites d'air ainsi que vérification des capteurs : 300 à 360€;
• Système D : nettoyage des valves, des conduites d'air, de l'unité de ventilation y compris l'échangeur de chaleur, les pales et les volutes, les filtres, la vérification des capteurs : 450 à 500 €. Le remplacement des filtres n'est pas inclus ici ; leur prix peut varier considérablement en fonction de nombreux facteurs.

Que pouvez-vous faire vous-même ?

Vous pouvez nettoyer les ouvertures d’amenée naturelles et les valves et aspirer ou remplacer les filtres vous-même.

Le nettoyage de l’appareil, dont l'échangeur de chaleur, l'inspection et le nettoyage des conduites d'air et le nettoyage des ouvertures d'amenée et d’évacuation vers l'extérieur sont des tâches qui doivent plutôt être confiées à des professionnels spécialisés. 

Arrêtez l'appareil de ventilation pendant les travaux d’entretien et assurez-vous que les filtres corrects sont en place avant de remettre l'appareil en service.