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Laurence de Charette: «Les Jeux olympiques, un manifeste antiwoke»

Laurence de Charette.
Laurence de Charette. Jean-Christophe MARMARA

LE BLOC-NOTES - Si la France entière a salué les Jeux, et renoué, durant cette « parenthèse enchantée » avec quelque chose de son génie, de son énergie, c’est sans doute qu’elle a, spontanément, desserré l’étau de la pensée victimaire…

Lundi, a promis Tony Estanguet, nous devrions nous réveiller « différents ». Chiche ? On a sorti les grands mots, ces derniers jours, à l’occasion de cette deuxième grande fête de l’été - celle des Jeux paralympiques ; les mots du dimanche, gantés de blanc, parés de vaillants sentiments. Il arrive pourtant que les grands mots dépassent leurs auteurs ; qu’ils trahissent, malgré eux, la distance qui sépare l’intention des faits, les vœux énoncés – quelle que soit leur sincérité — de la réalité.

Teddy Riner, victime de son enthousiasme, a dû ravaler les siens : « On n’est pas des “super-héros” (le champion de judo avait ainsi qualifié les sportifs paralympiques, NDLR), on est des athlètes », l’a repris Sofyane Mehiaoui, meneur de l’équipe de France de basket-fauteuil, ajoutant : « Arrête (…) Tu ne nous aides pas, on est des personnes en situation de handicap et nous souhaitons être considérées comme des personnes normales. 

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