Corps emmuré à Nice : deux suspects, dont le gérant du café, mis en examen et écroués

Lors d’une perquisition menée mercredi dans le bar « l’Atrium » à Nice, les policiers ont découvert « un corps emmuré dans un sarcophage de béton ».

Selon une source policière, le gérant du café l’Atrium aurait reconnu avoir eu un différend avec un homme, l’avoir tué, puis l’avoir coulé « dans une dalle de béton récemment » (illustration). LP/Arnaud Journois
Selon une source policière, le gérant du café l’Atrium aurait reconnu avoir eu un différend avec un homme, l’avoir tué, puis l’avoir coulé « dans une dalle de béton récemment » (illustration). LP/Arnaud Journois

    Le gérant d’un bar de Nice où un corps a été découvert mercredi « emmuré dans un sarcophage » et son complice présumé ont été mis en examen et écroués, annonce ce vendredi soir le parquet. Les chefs de mise en examen des deux hommes sont « meurtre et modification de la scène de crime », a précisé le procureur de la République de Nice, Xavier Bonhomme.

    A la suite de la disparition d’un homme de 34 ans en février dernier et de l’ouverture le 6 mai d’une information judiciaire pour « enlèvement, séquestration suivie de mort », une perquisition a été menée mercredi dans un bar du centre de Nice, l’Atrium, situé rue de France, à proximité de la Promenade des Anglais.

    Sarcophage de béton

    Selon une source policière, c’est le témoignage d’un proche de l’homme disparu qui aurait mis la police sur la piste du gérant du café. La police, aidée des pompiers, y a découvert des traces de sang et « un corps emmuré dans un sarcophage de béton ainsi que la présence de nombreuses traces de sang », a expliqué le procureur de la République de Nice dans un communiqué.

    Le gérant du bar brasserie a reconnu en garde à vue « être l’auteur du meurtre » et a précisé « avoir agi seul, tant pour l’homicide que pour la dissimulation du corps et le nettoyage des lieux », a précisé le procureur ce vendredi. Mais un second suspect a reconnu avoir « porté des coups à la victime puis assisté au meurtre » commis par le gérant. Selon Nice-Matin, le café a été fermé et placé sous scellé.