Législatives en Seine-et-Marne : l’UDI représente le camp présidentiel dans deux circonscriptions pas gagnées d’avance

Dans un scrutin qui s’annonce difficile, Thomas Ianz affronte Olivier Faure dans une circonscription (Sénart-Le Mée) à gauche tandis que Joël Sangaré va ferrailler contre l’Insoumis Maxime Laisney. Tous deux y croient, vu l’enjeu.

Savigny-le-Temple, mercredi 19 juin 2024. Ici aux côtés du maire UDI du Mée, Franck Vernin, Thomas Ianz (UDI) entend bien faire gagner la 3e voie face aux candidatures du Nouveau Front Populaire incarné par Olivier Faure dans la 11ème circonscription et face à l'union des droites menée par Vincent Paul-Petit, candidat LR non investi par son parti et soutenu par le RN. DR
Savigny-le-Temple, mercredi 19 juin 2024. Ici aux côtés du maire UDI du Mée, Franck Vernin, Thomas Ianz (UDI) entend bien faire gagner la 3e voie face aux candidatures du Nouveau Front Populaire incarné par Olivier Faure dans la 11ème circonscription et face à l'union des droites menée par Vincent Paul-Petit, candidat LR non investi par son parti et soutenu par le RN. DR

    Fondée par Jean-Louis Borloo, l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI) n’a peur de rien. Lors de ces législatives inattendues, elle présente deux candidats dans des circonscriptions a priori compliquées pour eux : la 11e (Sénart-Le Mée), fief d’Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste, qui y est réélu depuis juin 2012, et la 10e (Chelles-Noisiel) où l’Insoumis Maxime Laisney l’avait emporté en 2022, marquant la percée de la gauche dans cette circonscription à droite depuis des décennies. Ces deux candidats UDI sont soutenus par Renaissance, MoDem et Horizons sous la bannière Ensemble pour la République. Un périmètre de l’ex majorité présidentielle élargi pour former le fameux arc républicain face aux extrêmes.

    « La 11e, c’est une circo que tout le monde estime perdue d’avance. J’y ai vu un défi et surtout l’enjeu. Je me suis dit : allez il faut le faire ! C’est trop important », assure Thomas Ianz, candidat UDI face au secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure (NFP/PS) et Vincent Paul-Petit (LR non investi par son parti mais soutenu par le Rassemblement national).