Savigny-le-Temple : une quinzaine de collégiens intoxiqués après un jet de lacrymogène

L’incident s’est produit ce lundi en fin d’après-midi dans une classe du collège Louis-Armand de Savigny-le-Temple. Après le déclenchement d’une bombe lacrymogène dans une classe, une quinzaine d’élèves ont été intoxiqués.

Illustration. Les pompiers de Seine-et-Marne et le Samu sont intervenus ce lundi au collège Louis-Armand de Savigny-le-Temple pour prendre en charge une quinzaine d'élèves intoxiqués par du gaz lacrymogène. LP/Olivier Boitet
Illustration. Les pompiers de Seine-et-Marne et le Samu sont intervenus ce lundi au collège Louis-Armand de Savigny-le-Temple pour prendre en charge une quinzaine d'élèves intoxiqués par du gaz lacrymogène. LP/Olivier Boitet

    Que s’est-il exactement passé ce lundi dans une classe du collège Louis-Armand de Savigny-le-Temple ? En fin d’après-midi, les pompiers et le Samu ont été appelés pour se rendre dans l’établissement où une quinzaine d’élèves d’une classe de 5e venaient d’être intoxiqués par ce qui serait du gaz lacrymogène. Les adolescents, âgés de 12 et 13 ans pour la plupart, ont été aussitôt pris en charge par les secours et soignés sur place tandis que le bâtiment était évacué et que les policiers du commissariat de police nationale de Melun Val de Seine intervenaient.

    Une « mauvaise plaisanterie » qui a mal tourné

    Selon nos informations, deux des élèves ont été plus particulièrement atteints, au point d’avoir brièvement perdu connaissance. Heureusement, leur état de santé s’est rapidement amélioré et il n’a pas été jugé nécessaire de les transporter à l’hôpital. « Après avoir été examinés, tous les élèves ont pu être autorisés à rentrer chez eux avec leur famille », indique-t-on à l’inspection d’académie de Seine-et-Marne, qui précise que l’établissement a déposé plainte.

    Aucun commentaire en revanche sur les circonstances exactes de l’incident. D’après les premiers éléments de l’enquête, il ne s’agirait pas d’une altercation ou d’une rixe mais plutôt d’une « mauvaise plaisanterie » qui a mal tourné. Mais pour l’instant, le ou les auteurs n’auraient pas été confondus. « En tout cas, si l’objectif était d’abréger les cours, c’est raté puisque les élèves ont dû attendre le feu vert des secours pour pouvoir quitter l’établissement », glisse un proche du dossier.