Savigny-le-Temple : un jeune de 17 ans blessé de deux coups de couteau

Une enquête est ouverte après l’agression d’un adolescent mercredi en début de soirée à Savigny-le-Temple. Le pronostic vital de la victime, touchée à la cuisse, n’est heureusement pas engagé.

Illustration. Les policiers ont ouvert une enquête après l'agression à l'arme blanche d'un adolescent âgé de 17 ans ce mercredi 8 mai en début de soirée. LP/Olivier Arandel
Illustration. Les policiers ont ouvert une enquête après l'agression à l'arme blanche d'un adolescent âgé de 17 ans ce mercredi 8 mai en début de soirée. LP/Olivier Arandel

    Et l’on reparle de l’avenue du Clocher, située dans le quartier des Droits de l’Homme à Savigny-le-Temple, hélas connue pour ses trafics de stupéfiants. Mercredi soir peu avant 19 heures, un adolescent âgé de dix-sept ans se trouvait là quand plusieurs individus se sont approchés de lui, menaçants. Pire : il a été frappé de deux coups à la cuisse par arme blanche.

    Les secours ont été aussitôt alertés et la victime transportée à l’hôpital de Melun. Par chance, ses jours ne sont pas en danger. Il s’en sort avec quinze jours d’incapacité totale de travail (ITT). Originaire de Moissy-Cramayel, il a été entendu par les policiers du service local de police judiciaire de Melun Val de Seine. Mais impossible d’en savoir davantage.

    « On ne connaît pas le mobile »

    S’agit-il d’une agression gratuite, d’une intimidation ou d’un règlement de comptes dans le cadre d’un trafic de stupéfiants ? « La victime est peu explicite. On ne connaît pas le mobile, ni le nombre d’auteurs. Il n’y a pas d’interpellations pour le moment », commente la procureure adjointe au tribunal judiciaire de Melun.

    Dans le quartier des Droits de l’Homme, classé depuis 2012 en zone de sécurité prioritaire, la municipalité mène diverses actions pour la population. L’espace France services y a été installé. Mais difficile de stopper net les trafics qui perdurent. La police qui maintient sa chasse aux trafiquants réalise des interpellations régulièrement. Les règlements de compte font parfois froid dans le dos, certains n’hésitant pas à séquestrer ou torturer leur proie avec un fer à repasser comme c’est arrivé en novembre 2023.