« Porter la flamme olympique, un cadeau » : 11 000 relayeurs et autant de raisons d’être fier de lancer les JO

De son arrivée à Marseille (Bouches-du-Rhône), mercredi 8 mai, jusqu’à la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet à Paris, 11 000 « éclaireurs » porteront la flamme olympique à travers l’Hexagone. Un bonheur total pour ces Français, eux-mêmes sportifs ou non.

Athènes (Grèce), le 16 avril. La nageuse olympique Laure Manaudou a récupéré la flamme à Olympie, avant son frère ce mercredi 8 mai à Marseille (Bouches-du-Rhône). Icon Sport
Athènes (Grèce), le 16 avril. La nageuse olympique Laure Manaudou a récupéré la flamme à Olympie, avant son frère ce mercredi 8 mai à Marseille (Bouches-du-Rhône). Icon Sport

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    Alors, au terme d’un périple de douze jours sur les eaux méditerranéennes, son trois-mâts accostera, et la flamme découvrira le port de Massilia. Après son arrivée dans la cité phocéenne et avant d’achever son odyssée, le 26 juillet lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris, la flamme olympique sera portée par 11 000 « éclaireurs » à travers l’Hexagone.

    « Quand j’ai reçu l’appel de Coca-Cola, qui m’a sélectionné, je me suis mis à lâcher une rivière de larmes, on aurait dit les bouches du Rhône ! » Fort de son mètre 80 et de ses presque 100 kg de muscle, Yvan Sorel, 37 ans, pionnier du MMA à Marseille, ne cache pas son émotion. Celui qui a fondé sa propre école d’arts martiaux portera la flamme, jeudi 9 mai, dans sa ville. Un accomplissement : « Je viens des quartiers dits populaires. On se bat avec très peu de moyens. Cela prouve qu’on peut s’en sortir, c’est un beau message que je veux véhiculer à mes élèves. »