Châtres : la CFDT dénonce des mesures disciplinaires contre ses élus

Salariés et représentants syndicaux ont manifesté ce vendredi devant l’entrepôt ID Logistics à Châtres pour dénoncer « la dégradation du climat social » au sein de l’entreprise.

 Châtres, ce vendredi. Des salariés et délégués CFDT ont manifesté devant l'entrepôt ID Logistics dans la ZAC du Val-Bréon.
Châtres, ce vendredi. Des salariés et délégués CFDT ont manifesté devant l'entrepôt ID Logistics dans la ZAC du Val-Bréon. DR

    Ils dénoncent la dégradation du climat social au sein de l'entreprise et les mesures disciplinaires prises à l'encontre de certains salariés. Environ 70 employés ont manifesté ce vendredi matin, devant l'entrepôt ID Logistics situé dans la zone logistique du Val-Bréon, à Châtres, à l'appel du syndicat CFDT Transports et du Syndicat général des transports centre francilien et nord-est francilien.

    Arrivés sur place vers 4 h 30, les manifestants ont brûlé quelques pneus et palettes devant l'entreprise, pour faire entendre leur mécontentement. « Nous dénonçons le climat social chez ID Logistics à Châtres, et notamment le licenciement d'un salarié protégé, un délégué syndicat CFDT », indique Miguel Gomes, l'un des représentants syndicaux.

    Le salarié concerné était justement convoqué par sa direction ce vendredi à 11 heures, en vue d'un entretien préalable à licenciement. Sa faute ? Aucune, d'après le syndicat.

    Le troisième élu CFDT visé en trois mois

    « Il n'y a rien de fondé, assure Miguel Gomes. La direction veut juste massacrer la CFDT, qui est majoritaire dans l'entreprise. Elle est tout simplement considérée comme gênante. »

    D'après le syndicaliste, il s'agit de la troisième mesure disciplinaire contre un élu CFDT depuis trois mois. « Le premier n'a pas été licencié, le deuxième oui, on va attendre de voir pour le troisième. On devrait avoir la réponse d'ici un mois. Si licenciement il y a, on a bien l'intention de ne pas se laisser faire. La CFDT ne lâchera pas », prévient Miguel Gomes.

    Les manifestants ont levé le camp en fin de matinée. Contactée, l'entreprise ID Logistics n'a pas donné suite à notre appel.