Dammartin-en-Goële : le quinquagénaire disparu recherché du côté de Roissy-Charles-de-Gaulle

Ce samedi, les recherches pour retrouver Oudyehand Cullychurn, 58 ans, disparu le 7 septembre dernier, se sont finalement orientées vers l’aéroport, où on disait l’avoir repéré. Mais cet homme atteint de la maladie d’Alzheimer est toujours introuvable.

Oudyehand Cullychurn a disparu à Dammartin-en-Goële le 7 septembre./DR
Oudyehand Cullychurn a disparu à Dammartin-en-Goële le 7 septembre./DR

    Oudyehand Cullychurn, 58 ans, disparu le 7 septembre dernier à Dammartin-en-Goële, demeure introuvable malgré les efforts de sa famille, aidée par de nombreuses connaissances. Au lieu de la battue initialement prévue ce samedi à Dammartin-en-Goële, leurs recherches se sont finalement orientées vers Roissy-Charles-de-Gaulle, à la suite d’un renseignement de la police aux frontières.

    C’est donc à l’aéroport que s’est rendue la cinquantaine de personnes au rendez-vous à 8 h 30 à Dammartin, rejointes sur place par une dizaine d’autres. Mais malgré 7 heures passées à chercher le disparu, tant dans la matinée qu’en fin de journée, elles sont allées de désillusions en désillusions. « Beaucoup de gens disent le reconnaître : du personnel de l’aéroport, des agents de sécurité, des agents de ménage… Mais à chaque fois, il s’agit de personnes qui lui ressemblent, mais ce n’est pas lui. Par conséquent, on se sent un peu démuni », se désole Meera, la nièce de Oudyehand Cullychurn.

    Encore des opérations à l’aéroport ce dimanche

    « On a fait toutes les portes, tous les terminaux. On a même eu l’autorisation d’accéder à certains endroits interdits au public, où se réfugient des personnes sans abri. Malgré cela, aucune trace de lui. On va y retourner en fin de journée, car c’est là que les sans-abri sortent plutôt de leurs cachettes, quand il y a moins de monde », poursuit-elle.

    Leurs recherches se poursuivent donc encore ce dimanche à Charles-de-Gaulle. Mais dans les prochains jours, la nièce du disparu n’exclut pas un retour à Dammartin. « Il reste des zones qui n’ont pas été inspectées, dit-elle. On se redirigera là-bas à un moment ou à un autre. On n’a pas le choix. »