Seine-et-Marne : deux jeunes interpellés après une agression au couteau dans le RER D

Dans la rame en direction de l’Essonne, les deux adolescents de 16 et 17 ans, originaires de Combs-la-Ville, s’en étaient pris vendredi dernier à un jeune de 16 ans, domicilié à Moissy-Cramayel. Ce dernier avait été grièvement blessé de deux coups de couteau à une cuisse et un poumon.

Boussy-Saint-Antoine, vendredi 29 mars 2024. Un adolescent a été pris en charge en gare de Boussy après avoir reçu des coups de couteau. Il a été hospitalisé. LP/Thomas Diquattro.
Boussy-Saint-Antoine, vendredi 29 mars 2024. Un adolescent a été pris en charge en gare de Boussy après avoir reçu des coups de couteau. Il a été hospitalisé. LP/Thomas Diquattro.

    Une sombre et nébuleuse histoire de rancœur au sujet d’une vieille vidéo. Voilà « l’explication » avancée par les deux auteurs présumés d’une grave agression survenue le vendredi 29 mars dans le RER D. Dans la rame, en pleine après-midi, un jeune de 16 ans, originaire de Moissy-Cramayel, avait été frappé à coups de poing et à coups de couteau par deux autres adolescents. Les agresseurs étaient descendus précipitamment à la gare de Combs-la-Ville, laissant la victime sérieusement blessée au poumon et à la cuisse.



    L’alerte est donnée et quelques minutes plus tard, la rame s’arrête à la gare de Boussy-Saint-Antoine (Essonne) où sapeurs-pompiers, urgentistes et policiers ont déployé un impressionnant dispositif de secours. Pris en charge sur le quai, le jeune homme est transporté par le Smur 94, en urgence absolue, à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière (Paris). Au final, grièvement blessé de deux coups de couteau à une cuisse et un poumon, il s’en sort avec 15 jours d’incapacité totale de travail (ITT).

    Grâce notamment à l’exploitation de la vidéosurveillance et aux informations recueillies via les réseaux sociaux, les policiers du commissariat de police nationale de Melun Val de Seine, en charge de l’enquête, vont rapidement orienter leurs soupçons sur deux habitants de Combs-la-Ville, âgés de 16 et 17 ans. Lundi dernier, ils sont interpellés et placés en garde à vue. Tous deux ont reconnu les faits, expliquant avoir voulu se venger de la victime, accusée d’avoir filmé un tabassage quelques mois plus tôt. Ils ont été présentés à un juge des enfants et devaient faire l’objet de placement en famille d’accueil ou en foyer.