Face au « phénomène de parking relais », Plaine Commune prend la main sur le stationnement payant

Harmonisation des tarifs, division en deux zones de prix… Depuis le 1er janvier, le stationnement payant dans l’espace public des neuf villes du territoire est géré à l’échelle intercommunale. L’un des objectifs est de dissuader les conducteurs se rendant à Paris de s’y garer dans la durée.

Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), samedi 6 janvier. Si beaucoup d'habitants du centre n'ont pas de véhicule, le long des grands boulevards, les places de stationnement sont engorgées. LP/C.G.
Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), samedi 6 janvier. Si beaucoup d'habitants du centre n'ont pas de véhicule, le long des grands boulevards, les places de stationnement sont engorgées. LP/C.G.

    « Non, je n’ai pas de voiture. » Après avoir habité et travaillé toute sa vie à Paris, Maria réside à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) depuis plus de dix ans et ne se déplace qu’en transports en commun. Quelques rues plus loin, nous croisons Romain, les bras chargés de cartons, en train d’emménager. « Pas de voiture non plus », répond-il en désignant la fourgonnette qu’il a dû louer pour faire les allées-et-venues entre le XVIIe et son nouveau chez lui. Même réponse pour ce couple de quinquagénaires qui fait ses courses à pied.

    Quand on se livre à un micro-trottoir dans le centre de Saint-Ouen, on constate qu’il est bien difficile de tomber sur le propriétaire d’une auto. D’où viennent alors tous ces véhicules qui engorgent les places le long des grands boulevards, mais aussi de la moindre contre-allée ?