JO 2O18 : qui est Perrine Laffont, la championne olympique française des bosses ?

La jeune femme de 19 ans a apporté à la France sa première médaille dimanche.

 Perrine Laffont est championne olympique à 19 ans.
Perrine Laffont est championne olympique à 19 ans. REUTERS

    C'était son jour. A seulement 19 ans, Perrine Laffont a remporté l'or olympique en skis de bosses ce dimanche à Pyeongchang. Avec ce titre, l'Ariégeoise offre à la France sa première médaille des Jeux. Portrait.

    Elle est issue d'une famille de skieurs

    Perrine Laffont a goûté aux plaisirs de la neige à l'âge de 2 ans. « Mon frère et mon père sont moniteurs de ski, ma mère présidente du Boss Club des Monts d'Olmes, écrit-elle sur son site web. J'ai commencé à skier dans les bosses à l'âge de 5 ans et depuis je ne me suis plus arrêtée. »

    A 15 ans, elle était aux JO de Sotchi

    Plus jeune athlète de la délégation française, la skieuse a participé, à 15 ans, aux Jeux olympiques de Sotchi, en 2014. Cinquième des qualifications, elle termine 14e de sa première finale olympique. « Dans quatre ans, ce sera bon », avait alors promis son entraîneur, Ludovic Didier. Une prémonition ? On l'espère.

    Championne du monde de ski de bosses parallèles

    Le 9 mars dernier, à Sierra Nevada (Espagne), Perrine Laffont est devenue championne du monde de ski de bosses parallèle. La veille, elle avait obtenu la médaille d'argent sur l'épreuve individuelle. Lors de cette saison 2016-2017, elle a terminé deuxième du classement général, devancée par l'Australienne Britenny Cox.

    L'été, elle étudie le commerce

    Si l'Ariégeoise passe beaucoup de temps sur les skis, en période estivale elle prend ses quartiers à Annecy. La jeune femme fait un DUT Techniques de commercialisation à l'IUT d'Annecy, dans une section dédiée aux sportifs d'hiver. En partenariat avec la Fédération française de ski (FFS), les cours sont dispensés d'avril à mi-juillet pour lui permettre de se concentrer sur ses performances sportives.

    A Pyeongchang, elle est accompagnée d'une préparatrice mentale

    Le dossard lui met la pression et la fait stresser. Alors, pour se donner toutes les chances lors de ces Jeux olympiques, elle a débarqué en Corée du Sud avec ses entraîneurs et une préparatrice mentale. « Elle m'aide à gérer la pression que je peux me mettre, et à me concentrer sur ce que j'ai à faire techniquement », expliquait-elle en décembre dernier à Paris Match.