France-Maroc (2-0) : «On est une équipe qui sait souffrir», se réjouit Jules Koundé

Le défenseur de Barcelone et des Bleus salue l’état d’esprit exemplaire de l’équipe tricolore qui, dans la douleur, a arraché ce mercredi face au Maroc (2-0) sa place pour la finale de la Coupe du monde.

Jules Koundé s'est montré solide sur son côté droit. LP/Arnaud Journois
Jules Koundé s'est montré solide sur son côté droit. LP/Arnaud Journois

    A l’image de ce qu’elle montre depuis le début de Mondial, l’équipe de France a fait front collectivement dans les moments chauds pour prendre le meilleur sur le Maroc (2-0), ce mercredi soir. Une grande satisfaction pour Jules Koundé et les Bleus qui défieront l’Argentine, dimanche (16 h), en finale.

    On vient d’assister à un match avec énormément d’intensité...

    JULES KOUNDÉ. Oui, il y a eu beaucoup d’intensité. Le Maroc nous a posé des problèmes, ils ont été très bons. Ils ont fait un super match et, nous aussi, on a su répondre au début physique. On savait qu’il fallait bien débuter le match et ce but de Théo nous a facilité la tâche. Après, on a été bien compacts, en deuxième mi-temps, ça a été plus difficile, ils ont eu le ballon. On a parfois été sur un fil mais encore une fois on a été très solidaires. Tout le monde a fait beaucoup d’efforts et on est très contents de cette victoire.



    Quel est le secret de cette victoire ?

    La solidarité. On est une équipe qui sait souffrir. Dans tous les matchs, on a eu des périodes de moins bien, mais on n’a pas baissé les bras. On a continué à se battre pour le compagnon, le copain. C’est une des clés encore une fois.

    Comment allez-vous aborder la finale de dimanche contre l’Argentine ?

    Pour l’instant, on va bien se reposer et je pense que, demain, on en parlera un peu plus dans le détail. Ce sera un match encore très intense, face à une équipe difficile, qui bataille beaucoup et avec un joueur à part (Lionel Messi).

    Le sens du sacrifice est-il illustré par Antoine Griezmann ?

    Je l’ai dit en conférence de presse. Antoine ne calcule vraiment pas les efforts. Sur le plan défensif, il a encore été remarquable aujourd’hui. Il a un gros abattage, il bouche les trous et, à chaque fois qu’il touche le ballon, il essaye d’éclairer le jeu et le fait plutôt bien. Il est à l’image de l’équipe et on est très contents qu’il soit à ce niveau. Ça nous permet d’être en finale aussi.

    Comment vont Dayot Upamecano et Adrien Rabiot (ce dernier, malade, est resté à l’hôtel) ?

    Ils vont bien. Je pense qu’ils seront de retour.