«Il y a un risque de dépôt de bilan», la situation est tendue à Bordeaux selon son président Gérard Lopez

Invité de l’émission Rothen s’enflamme sur RMC, le président et propriétaire des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez, a fait le point sur la situation de son club, relégué provisoirement en National 1 après le passage devant la DNCG.

Gérard Lopez, le président de Bordeaux se force à croire qu'un maintien en Ligue 2 est encore possible. Icon Sport/Baptiste Fernandez
Gérard Lopez, le président de Bordeaux se force à croire qu'un maintien en Ligue 2 est encore possible. Icon Sport/Baptiste Fernandez

    « Est-ce que les Girondins de Bordeaux aujourd’hui sont en Ligue 2 ? Factuellement, la réponse est non. Est-ce que les Girondins de Bordeaux y croient ? Clairement oui. Il faut qu’on bosse pour y être. » Invité, ce mardi, de l’émission Rothen s’enflamme sur RMC, Gérard Lopez, le président et propriétaire des Girondins de Bordeaux a expliqué la difficulté de la situation économique du club à laquelle il était confronté, un déficit de 40 M€ qui l’envoie pour le moment en National 1 après le passage de la DNCG, le gendarme financier de la Ligue de football professionnel. Une situation que le dirigeant luxembourgeois dit avoir prévue.

    « On a anticipé à plusieurs niveaux, souligne-t-il. Le premier c’est que l’on connaissait le déficit et on savait comment le combler. J’avais promis de rester au club même si on allait en Ligue 2 et c’est ce que je fais. Je remets la main à la poche (NDLR : environ 10 M€). Il y a de l’argent qui arrive de la Ligue (avec une aide à la relégation) et puis il y a environ la moitié qui viendrait des ventes des joueurs. »

    Soit 22 M€. « Cela se passe toujours comme cela avec la DNCG, précise le dirigeant bordelais. Tous les clubs vendent et ce qu’il faut c’est donner une garantie sur les ventes. Bien sûr qu’il y a un risque de dépôt de bilan. Tant qu’il n’y a pas d’accord, il y a clairement ce risque-là.» Aux yeux de Gérard Lopez, la seule possibilité de redresser la barre est de remonter en Ligue 1 le plus vite possible.

    « Lorsqu’on a repris le club, il avait des pertes énormes, entre 75-80 M€, souligne-t-il. On a réussi à réduire les coûts l’année passée, on fait encore une grosse réduction maintenant, mais la seule façon de fonctionner c’est par le sportif et de remonter. C’est l’objectif. L’idée c’est de construire un effectif avec des joueurs compatibles Ligue 2, expérimentés et avec du caractère. Il y a des joueurs qui se sont engagés avec nous moralement et verbalement mais la situation fait que c’est compliqué pour les contrats. »