« J’ai évité la liquidation » : à Bordeaux, Gérard Lopez se défend et ne veut pas « abandonner le navire »
S’il assume sa responsabilité dans les ennuis financiers du club bordelais rétrogradé en National 2, Gérard Lopez se dit prêt à « faire remonter le club ».
Le redressement judiciaire des Girondins de Bordeaux devrait être prolongé ce mardi par le Tribunal de Commerce, mais la situation ne fait toujours pas peur à Gérard Lopez. Le président du club, rétrogradé en National 2, s’imagine toujours être l’homme de la situation pour faire remonter le club dans les premières divisions françaises.
Dans un entretien accordé à Sud Ouest et France Bleu Gironde, Gérard Lopez a confirmé son intention de « reconstruire » le club avec toujours son même argument de défense. « J’ai évité la liquidation car elle nous aurait envoyé encore deux ou trois divisions en dessous », s’est-il encore défendu tout en reconnaissant avoir pris « des décisions qui n’étaient sans doute pas bonnes, dans le sportif notamment ».
Andy Carroll en approche
L’homme d’affaires hispano-luxembourgeois planche toujours sur une remontée du club en National 1 à l’issue de la saison grâce notamment à l’entrée de nouveaux financements. « Il faudra faire entrer un investisseur, éventuellement que je réinvestisse aussi, ce que je suis prêt à faire, a-t-il promis. Je pense qu’on peut nettoyer le bilan de manière intelligente. Il serait cavalier de vous dire à combien l’endettement peut tomber, car les négociations n’ont pas encore commencé, mais j’ai une idée assez claire. Je pense que ce sera fait de manière très importante. »
Avec un budget net compris entre 7 et 8 M€ pour la saison qui suit, Gérard Lopez et son nouvel entraîneur Bruno Irles devraient pouvoir bénéficier de joueur de haut standing comme Andy Carroll, l’ancien attaquant de Liverpool attendu en Gironde dans les jours qui suivent. Pour remonter encore un peu plus haut vers la Ligue 2 voire en Ligue 1, Gérard Lopez table sur « 25 à 35 millions d’euros ».
« Aujourd’hui, j’ai envie de faire remonter un club qui déchaîne les passions. J’ai juste envie que le club se retrouve là où il doit être. Je n’ai aucun agenda. J’ai participé à amener le club là où il est aujourd’hui. C’est pour ça que je n’ai pas envie d’abandonner le navire et que je veux aider le club à remonter », a répété le président des Girondins. Encore faut-il stabiliser la situation financière du club en National 2…
