Ligue 1 : le président du Stade Rennais René Ruello démissionne

Dans la foulée, le club a annoncé que l’ancien directeur sportif du PSG Olivier Létang prenait sa succession.

 René Ruello a annoncé sa démission vendredi, peu après le match Rennes-Bordeaux (1-0).
René Ruello a annoncé sa démission vendredi, peu après le match Rennes-Bordeaux (1-0). AFP / Jean-Sébastien Evrard

    Le président du Stade Rennais, René Ruello, a annoncé sa démission ce vendredi soir après la courte victoire face aux Girondins de Bordeaux (1-0). «Après le délire médiatique hallucinant de la mi-octobre, j'ai pris du repos et la décision de quitter mes fonctions à la Présidence du club, malgré le soutien et les assurances de mon actionnariat», écrit-il dans un communiqué disponible sur le site du club. Dans la foulée, le club a annoncé que l'ancien directeur sportif du PSG Olivier Létang prenait sa succession.

    «Pour ne pas ajouter à la confusion et perturber l'équipe avant une série de quatre matchs très importants ces 15 derniers jours, j'ai différé cette annonce jusqu'au match de ce soir», précise le communiqué de René Ruello, qui remercie «les salariés de l'administration du club, les joueurs, le staff technique, les supporteurs» et «particulièrement (l'entraîneur) Christian Gourcuff pour sa loyauté et son engagement».

    Olivier Létang

    Celui qui a été maintes fois président du club puis évincé explique qu'il va «convoquer un Conseil d'Administration dans les délais légaux» afin de présenter sa démission «qui prendra effet à l'issue de ce conseil».

    Revenu à la tête du club breton en 2014 pour un troisième mandat, René Ruello n'avait pas réussi à hisser Rennes dans le premier tiers du classement, ce qui n'est pas un objectif officiel, mais une ambition légitime pour le club propriétaire de la famille Pinault. Récemment, il avait fait parler de lui en insultant l'arbitre Frank Schneider, après la défaite des Rennais à Guingamp (0-2).

    «Après avoir échangé avec lui ce samedi soir, je peux, sans me tromper, assurer que Franck Schneider est un prétentieux entêté et sûr de lui, avait-il déclaré. Comme tous les prétentieux, c'est un imbécile… Il est bien regrettable de confier le siffler à des profils psychologiques aussi caricaturaux (...). Nous sommes encore une fois victimes d'une escroquerie arbitrale.»