Ligue des champions : un rouge et une défaite, la sale soirée de Kolo Muani face à Naples

L’équipe du vice-champion du monde français a craqué (0-2) sur sa pelouse face à Naples. L’expulsion de Randal Kolo Muani complique sérieusement la tâche des Allemands avant d’aller en Italie.

Avant d'être expulsé peu avant l'heure de jeu, Randal Kolo Muani, avait porté Francfort face à Naples  Daniel Roland / AFP
Avant d'être expulsé peu avant l'heure de jeu, Randal Kolo Muani, avait porté Francfort face à Naples Daniel Roland / AFP

    Vainqueur 2-0 en Allemagne, Naples a pied en quart de finale de la Ligue des champions. Cela signifie que son adversaire, l’Eintracht Francfort est quasiment sorti du tournoi. « Félicitations à eux pour cet avantage de 2-0 à la mi-temps de ce huitième de finale. On ne va pas aller au stade Maradona en touristes. A 2-0, le match peut être retourné » envisage déjà Oliver Glasner le coach de l’Eintracht. Petit problème : les Allemands iront dans 3 semaines au pied du Vésuve sas leur nouveau chouchou, le Français Randal Kolo Muani. Le vice-champion du monde a été expulsé peu avant l’heure de jeu alors que Naples menait déjà 1-0.

    Le Français a un peu trop appuyé un tacle. Cela aurait pu passer inaperçu mais pas juste sous les yeux de l’arbitre: « Avec le carton rouge, ça a encore été plus difficile et Naples a maîtrisé » reprend Oliver Glasner qui ne conteste par l’expulsion de son attaquant. « On doit accepter le carton rouge. Kolo va se concentrer sur les prochains matches de Bundesliga » Kevin Trapp le gardien et capitaine de l’Eintracht Francfort et ex du PSG dit un peu autre chose : « J’ai revu l’action, il le touche sur le pied, mais je trouve que c’est dur dans cette situation, parce qu’il voulait prendre la balle. C’est une décision très très dure ».

    Il ne remet toutefois pas en cause la victoire des Italiens. « On a joué contre une très bonne équipe, contre le probable futur champion d’Italie. C’est une équipe qui a de la qualité. Mais on a quand même fait un bon match. Quand on joue 25 minutes (en réalité plus de 35 min) en infériorité numérique contre une telle équipe, forcément c’est compliqué. Ce n’est pas un bon résultat, mais on est en mesure de retourner la situation. On sait que l’on a déjà réussi à retourner des matches par le passé. »

    Une prévision dont prend note l‘entraîneur italien Luciano Spalletti : « Restons calmes, très calmes. Il y a encore un match retour. On doit d’abord le jouer. On a une belle avance, mais tout est remis à zéro. Il y a déjà eu des situations dans le foot, il peut y avoir un petit détail qui fait basculer la rencontre d’un autre côté. On a réalisé un bon match aujourd’hui. On a pris la rencontre en voulant la gagner. On aurait pu mettre le troisième but, il y a eu de bonnes choses, d’autres moins. »