National : le petit-fils du fondateur d’Auchan, nouvel actionnaire majoritaire de Versailles

En proie à des difficultés financières, les propriétaires de Versailles (National) ont trouvé un nouvel actionnaire majoritaire : Alexandre Mulliez ancien vice-président du groupe Auchan.

Pierre Gibaud et Thibaut Jaques, les défenseurs de Versailles, vont avoir de nouveaux propriétaires.  (Photo by Hugo Pfeiffer/Icon Sport)
Pierre Gibaud et Thibaut Jaques, les défenseurs de Versailles, vont avoir de nouveaux propriétaires. (Photo by Hugo Pfeiffer/Icon Sport)

    « Nous avons des nouveaux associés ». Christophe Petit, l’un des deux présidents actionnaires de Versailles (National), fidèle à sa discrétion, n’avait pas voulu nous en dire plus. Mais depuis quelques jours, l’arrivée d’entrepreneurs du « nord » était évoquée autour du club qui vient de terminer 5e de National et qui était en proie à de grosses difficultés financières sous fond de folie des grandeurs. Comme révélé par l’Équipe, il s’agit d’Alexandre Mulliez (37 ans), petit-fils du fondateur du groupe Auchan, ancien vice-président d’Auchan Retail France et dirigeant de plusieurs sociétés. Il sera accompagné par son bras-droit Fabien Lazare.

    Au départ, avec l’aide de Didier Quillot, l’ancien directeur général de la LFP, Christophe Petit et Julien Ridon regardaient plutôt vers l’étranger. Des investisseurs américains s’étaient notamment intéressés au club. Mais même si elle est moins élevée (autour de 3 millions d’euros), ils ont privilégié l’offre d’Alexandre Mulliez qui va devenir actionnaire majoritaire tout en leur laissant une place. Petit et Ridon, désormais minoritaires dans le capital, resteront au conseil d’administration.

    L’arrivée d’un nouvel actionnaire avec une grosse surface financière devrait permettre de rassurer la DNCG. Car avec un déficit estimé à plusieurs millions d’euros, le risque de dépôt de bilan était bien réel pour Versailles qui avait des retards de paiement (certains salaires, la location du stade Jean-Bouin ou pour des prestataires…). Les nouveaux actionnaires vont devoir certainement réduire la voilure. Mais il faudra assumer les gros salaires des dix joueurs qui avaient signé jusqu’en 2024 ou 2025. Si certains ont été proposés à d’autres clubs de National, leur tarif en fait reculer beaucoup…

    L’entraineur Cris est déjà parti

    Les chantiers sont aussi nombreux à commencer par trouver un stade pour disputer les matchs. Versailles ne devrait, en tout cas, pas continuer à Jean Bouin. Le stade Walter Luzi à Chambly est une possibilité mais c’est encore loin d’être fait.

    Après le départ de Cris, dont le style de jeu ne laissera pas un souvenir impérissable aux suiveurs de Versailles, un nouvel entraîneur va être rapidement nommé.