Procès de Dani Alves : accusé de viol, le Brésilien connaîtra son verdict jeudi

L’ancien latéral droit du FC Barcelone et du Paris Saint-Germain connaîtra sa peine ce jeudi 22 février, alors que le parquet à requis neuf ans de prison. Il aurait violé une jeune femme en décembre 2022.

L'ancien footballeur international brésilien, emprisonné depuis un an en attendant son procès, va connaître sa peine ce jeudi. Icon Sport/Alberto Estevez
L'ancien footballeur international brésilien, emprisonné depuis un an en attendant son procès, va connaître sa peine ce jeudi. Icon Sport/Alberto Estevez

    Le verdict va tomber ce jeudi. Dani Alves connaîtra enfin sa peine, alors que le parquet a requis neuf ans de prison contre le Brésilien. Le procès de l’ancien joueur du FC Barcelone, qui s’était terminé le 7 février dernier, l’opposait à une jeune femme l’accusant de viol. Celui-ci avait nié les faits jusqu’au dernier jour.

    « Je ne suis pas un homme violent », s’était-il défendu. Les faits auraient eu lieu dans la nuit du 30 au 31 décembre de 2022. Ce soir-là, l’ancien latéral droit aurait séquestré une jeune femme, alors âgée de 23 ans, dans les toilettes d’une boîte de nuit huppée de Barcelone. La victime aurait décliné les avances sexuelles du footballeur. Selon le parquet, celui-ci aurait usé de la force pour l’y contraindre.

    « Une situation de terreur et d’angoisse »

    « À aucun moment elle ne m’a dit quoi que ce soit, avait témoigné Dani Alves à la barre. Si elle avait voulu partir, elle pouvait le faire à tout moment, elle n’était pas obligée d’être là. » Sa version des faits avait par ailleurs évolué au cours de l’enquête. Dans un premier temps, il avait réfuté toute relation sexuelle avec la plaignante, avant d’indiquer qu’ils en avaient eu une consentie.

    L’accusation avait décrit « une situation d’angoisse et de terreur » vécue par la plaignante lors de son agression. Sa cousine, interrogée à la barre, avait pour sa part évoqué l’état actuel de la victime : « Elle ne dort pas, a commencé à prendre des antidépresseurs, (…) sort à peine de chez elle. » La défense de l’homme de 40 n’avait pas tenté de trouver un accord avec les avocats de la jeune femme. En échange d’une reconnaissance de sa culpabilité et d’une indemnisation, il aurait alors pu écoper d’une peine moins lourde.



    En attendant l’ouverture du procès, le 5 février dernier, Dani Alves avait déjà passé plus d’un an en prison. La justice espagnole avait refusé plusieurs de ses demandes de libération. Elle craignait une fuite au Brésil, un pays qui n’a pas pour habitude d’extrader ses ressortissants.