« Un projet et les idées claires » : Michele Kang, patronne de l’OL et accélératrice mondiale du foot féminin

Propriétaire de la section féminine de l’Olympique lyonnais, la milliardaire américaine souhaite faire avancer le développement mondial du foot pratiqué par les femmes. Son impact se ressent déjà dans les coulisses du club lyonnais.

Michele Kang, la présidente de l'OL féminin, console Lindsay Horan à l'issue de la rencontre. Icon Sport/Anthony Dibon
Michele Kang, la présidente de l'OL féminin, console Lindsay Horan à l'issue de la rencontre. Icon Sport/Anthony Dibon

    L’agenda de Michele Kang se remplit vite. En février 2024, l’Américaine devenait officiellement propriétaire de l’OL féminin. Un mois plus tard, on la retrouve à la Maison Blanche aux côtés du président Joe Biden, signataire d’un décret pour des fonds alloués à la recherche autour de la santé des femmes. Capable entre-temps de gérer sa société ou de rencontrer une délégation de journalistes de sport françaises, la milliardaire s’active sur tous les fronts pour se rapprocher de son unique objectif : que la femme devienne enfin l’égal de l’homme.

    Dans un monde du foot dominé par le sexe masculin depuis plus d’un siècle, le travail s’annonce démentiel. Samedi 25 mai, son Olympique lyonnais s’est incliné en finale de la Ligue des champions contre Barcelone (2-0) dans l’anonymat (presque) général sur le sol français en raison d’une absence de diffusion sur une chaîne publique. Une incompréhension totale pour Michele Kang, née en Corée du Sud en juin 1959, devenue citoyenne étasunienne au gré de ses études menées entre Chicago et la prestigieuse université de Yale.