L'OM aussi présent en L1

Les Marseillais se sont imposés à domicile face à Nice (2-1) , tout comme leurs principaux adversaires dans la course à l’Europe, Lyon et Monaco.

 Dimitri Payet, auteur d’un but et d’une passe décisive, a une nouvelle fois été l’homme du match. AFP PHOTO / Boris HORVAT
Dimitri Payet, auteur d’un but et d’une passe décisive, a une nouvelle fois été l’homme du match. AFP PHOTO / Boris HORVAT AFP

    à Marseille (Bouches-du-Rhône)

    « Fiers de nos joueurs! » Trois jours après la qualification pour la finale de la Ligue Europa, Marseille était encore à la fête, dimanche soir, et le Vélodrome avait le plein pour féliciter les « héros » de Salzbourg. Les banderoles de remerciements étaient de sortie, et, dès la reconnaissance de la pelouse par Lopez et ses camarades, une heure et demi avant le coup d'envoi, on a vu le stade se lever, comme un seul homme, pour applaudir ses protégés.

    C'est un dimanche qui a bien commencé sur le boulevard Michelet. Et il a parfaitement fini : après les succès de Lyon et Monaco, plus tôt dans l'après-midi, l'OM a réussi à se défaire de son voisin niçois (2-1) au terme d'un match très solide. Ce matin, il pointe ainsi à deux longueurs de l'OL, une de l'ASM, et envoie un message clair à ses concurrents : malgré la fatigue, malgré les rêves européens, il ne lâchera rien. Ogre à l'appétit sans fin.

    Dimanche, le public marseillais a célébré ses joueurs, donc, et il a encore scandé le nom de Dimitri Payet. Dans une forme internationale depuis plus de trois mois, le Réunionnais a livré un nouveau récital. Passeur décisif sur l'égalisation de Germain (1-1, 13e), buteur appliqué en seconde période pour libérer les 55 000 spectateurs (2-1, 72e), le meneur a été dans tous les bons coups, et a encore adressé un message fort à Didier Deschamps, si besoin il y avait.

    « Chaque match sera désormais une finale »

    Mais face à Nice, c'est toute l'équipe marseillaise qui s'est illustrée. Après l'ouverture précoce de l'inévitable Mario Balotelli (1-0, 5e) – sur laquelle Rolando a semblé moins fringant que jeudi dernier -, l'OM a pris le match en main, et malgré les 120 minutes disputées en Autriche, il a semblé avoir plus de jus que ces dernières semaines. On l'a vu presser haut, être présent dans tous les duels - il y en a eu - et se procurer les meilleures occasions, notamment par l'intermédiaire de Florian Thauvin (4e, 31e, 38e), pas récompensé. C'est sûrement un bon signe pour la suite, comme l'a été le retour de Steve Mandanda, décisif à la 90e après plus d'un mois d'absence.

    Samedi, Jordan Amavi avait essayé de mettre des mots sur les ambitions olympiennes. « Chaque match sera désormais une finale », expliquait-il samedi. L'OM va désormais avoir un peu de répit pour préparer celle contre Guingamp, vendredi ou samedi prochain. Puis viendra l'heure de la vraie, la grande. Celle qui peut le faire entrer dans la légende.