MMA : «Nous ne sommes plus des renégats», se réjouit le président de la commission française

Bertrand Amoussou se félicite de la nouvelle avancée pour la légalisation de son sport.

 « C’est la fin, enfin, d’un processus long de 15 ans », exulte Bertrand Amoussou.
« C’est la fin, enfin, d’un processus long de 15 ans », exulte Bertrand Amoussou. AFP/Fred Dufour

    Référent du MMA en France, possible premier président de sa fédération lorsque celle-ci existera, Bertrand Amoussou ne s'attendait pas une telle décision ce mardi. Mais il se réjouit de cette nouvelle avancée concernant la légalisation de son sport. Le ministère des Sports a décidé de placer le MMA sous l'égide de la Fédération française de boxe anglaise pour l'aider à se structurer.

    Quelle est votre réaction à l'annonce de la ministre des sports Roxana Maracineanu ?

    BERTRAND AMOUSSOU. Je ne l'attendais pas à ce moment-là. On nous avait dit fin janvier ou début février mais c'est une grande satisfaction. C'est la fin, enfin, d'un processus long de 15 ans. 15 ans de labeur pour en arriver à cette décision. Quel soulagement !

    Êtes-vous satisfait que votre sport soit sous l'égide de la Fédération française de boxe anglaise ?

    Oui. Il y avait, semble-t-il, deux Fédérations en balance, celle de lutte et celle de boxe. La boxe et le MMA ont beaucoup de points communs et c'est bien qu'elle soit notre fédération de tutelle. Elle remplit tous les critères pour nous aider à grandir, nous former pour qu'à terme, nous puissions être autonomes et avoir notre propre Fédération. Nous nous marions avec la boxe en sachant que nous allons invariablement divorcer un jour pour voler de nos propres ailes. En attendant, nous allons travailler en bonne intelligence et je m'en réjouis.

    Le MMA bientôt légalisé, qu'est-ce que cela va changer concrètement pour vous ?

    Nous ne sommes plus des renégats! Notre sport est enfin reconnu comme il le mérite. Nous allons pouvoir former, avec l'aide de nos amis boxeurs, des éducateurs diplômés. Des combats vont pouvoir être organisés et quand le public les découvrira, quand il verra les grands combats spectaculaires que nous pouvons lui réserver, il n'en reviendra pas.