Le seul service public de soins palliatifs des Yvelines ferme : « Le risque, c’est que le provisoire dure »

Faute de spécialiste pour encadrer cette unité particulière, l’hôpital de Houdan est aujourd’hui contraint de fermer les portes du service de soins palliatifs. L’administration assure faire le maximum pour obtenir sa réouverture. À condition, toutefois, de réussir à recruter.

Houdan, le 27 février. Les patients en fin de vie ne sont plus accueillis dans le petit hôpital de la commune. Mais ils sont accompagnés à domicile par une équipe mobile. LP/Mehdi Gherdane
Houdan, le 27 février. Les patients en fin de vie ne sont plus accueillis dans le petit hôpital de la commune. Mais ils sont accompagnés à domicile par une équipe mobile. LP/Mehdi Gherdane

    La pénurie de personnel médical touche un secteur relativement méconnu du grand public. L’unité de soins palliatifs de l’hôpital de Houdan vient de fermer ses portes, faute de médecin. La cheffe du service doit quitter ses fonctions le 1er mars et n’a pas pu être remplacée. Signe des temps, elle assurait jusque-là son poste à mi-temps, à cheval entre l’hôpital de Houdan et celui de Mantes-la-Jolie…

    Cet arrêt d’activité est décrit comme « provisoire » par l’agence régionale de santé (ARS), qui s’est mise en quête d’un remplaçant. Selon l’organisme, un nouveau professionnel est ainsi espéré dans le « courant du second semestre ». Un cabinet spécialisé est également mobilisé dans ces recherches.