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Avant la pandémie, les placements garantis étaient souvent nommés comme étant des placements de « pauvreté garantie »... Est-ce encore le cas ?

Par Emmanuelle Gril
Sunlight_s/Shutterstock.com

À l’aide d’un expert, notre journaliste répond à cette question d’un lecteur.

Alors que les certificats de placement garanti (CPG) affichaient des rendements faméliques de 0,5 à 1 % jusqu’à la pandémie, la tendance s’est inversée depuis. « Aujourd’hui, les taux tournent aux alentours de 5 %, un seuil psychologique pour bien des investisseurs, ce qui a créé une forte attirance pour ces produits d’épargne », indique Fabien Major, planificateur financier et conseiller en gestion de patrimoine à Gestion de patrimoine Assante/Équipe Major.

Comment s’explique cette hausse? Elle est liée aux politiques de la Banque du Canada, qui, en fixant le taux directeur, dicte la valeur des dépôts et des taux d’emprunt. Avec l’augmentation marquée des deux dernières années, les rendements des CPG ont suivi la cadence.

Placement sûr où le capital est protégé, et dont le revenu est fixe et établi d’avance, le CPG peut sembler très attrayant à première vue. Toutefois, Fabien Major souligne qu’il est préférable d’y penser à deux fois avant de plonger. « Le CPG peut convenir aux investisseurs qui n’ont pas d’intérêt pour les marchés financiers, à ceux qui craignent de perdre leur capital et qui sont prêts à immobiliser leur argent pendant une période déterminée », précise-t-il. 

Dans les autres situations, cela mérite réflexion. Ainsi, lorsque l’inflation s’élève à 3 %, un CPG avec un taux de 4 % ne génère qu’un enrichissement de 1 %. Il faut aussi déduire la facture fiscale, puisque dans un compte non enregistré, les intérêts sont imposables.

Le planificateur financier déconseille aussi ce type de placement aux personnes âgées de 70 ans et plus, lorsque les ennuis de santé peuvent nécessiter d’avoir accès rapidement à des liquidités. Or, avec les CPG, l’argent est bloqué pour une période pouvant aller jusqu’à 10 ans. Si certains sont rachetables, il y a cependant une pénalité à prévoir.

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