Municipales : «citoyenneté», le mot à la mode chez les candidats

De nombreux candidats issus de formations politiques classiques mettent en avant une démarche citoyenne ou participative, tandis que des listes en dehors des partis émergent dans de nombreuses villes pour les élections.

 Plusieurs des revendications des Gilets jaunes, dont le RIC, portaient sur davantage de participation citoyenne.
Plusieurs des revendications des Gilets jaunes, dont le RIC, portaient sur davantage de participation citoyenne. AFP/François Lo Presti

    « Plateforme citoyenne », « budget participatif », « tirage au sort », « consultation »… Si vous avez prêté, ces dernières semaines, une oreille attentive au discours des candidats aux élections municipales de mars prochain, ces mots et expressions vous paraissent certainement familiers. Qu'ils soient issus de partis classiques ou indépendants et nouveaux venus en politique, de nombreux candidats ont en effet choisi d'accorder une grande place dans leurs programmes au « participatif » et au « citoyen ».

    Dans la capitale, par exemple, la maire Anne Hidalgo mise sur un « Paris en commun », si l'on en croit le nom qu'elle a donné à sa liste officiellement lancée samedi dernier. Au risque de froisser certains historiques, à l'image de l'allié PRG. Son concurrent LREM, Benjamin Griveaux, a lui proposé « un programme basé sur la participation citoyenne ». « Toutes les listes partidaires se vantent d'être ouvertes à des démarches citoyennes », résumait de son côté en octobre pour Mediapart la candidate LFI à la mairie de Paris, Danielle Simonnet, qui prône l' « irruption citoyenne » et a embarqué dans l'aventure l'ex-footballeur Vikash Dhorasoo.