Crash mortel d’hélicoptères dans le Var : l’enquête conclut à un accident
Deux hélicoptères d’une école de l’armée de Terre s’étaient écrasés le 2 février après s’être percutés. Trois instructeurs et deux stagiaires se trouvaient à bord.
Un hommage national avait été rendu aux cinq officiers décédés, en présence de la ministre des Armées Florence Parly. Le parquet de Marseille, chargé de l'enquête sur le crash mortel de deux hélicoptères de l'armée en février 2018 dans le Var, a conclu à une cause « purement accidentelle ». Dans un communiqué émis lundi, le procureur Xavier Tarabeux exclut toute « cause fautive ».
« Les examens réalisés n'ont pas révélé d'anomalie de maintenance ou de défaut mécanique des appareils. Par ailleurs, aucun manquement dans l'application des règles qui encadrent ce type de vol n'a été établi comme ayant concouru à la réalisation de l'abordage en vol », explique-t-il. En l'absence d'infraction pénale, la procédure fait l'objet d'un classement sans suite.
Percutés
Les deux hélicoptères d'une école de l'armée de Terre s'étaient écrasés le 2 février à une cinquantaine de kilomètres de Saint-Tropez. Les appareils, deux Gazelle, s'étaient percutés. L'un avait fini sur la départementale D24, l'autre dans un bois, moins d'un quart d'heure après leur décollage d'un site de l'Ecole de l'aviation légère de l'armée de Terre.
L'accident avait eu lieu près du lac de Carcès, avant même le début de l'exercice qui devait avoir lieu. Trois instructeurs et deux stagiaires se trouvaient à bord. Il s'agit d'un des bilans les plus lourds des dernières années pour ce type d'accidents.
