Législatives 2017. Les militants du PS ont choisi leurs candidats

 Illustration. Le Parti socialiste a investi huit des onze candidats qui défendront ses couleurs lors des élections législatives de juin 2017. Parmi eux (de gauche à droite), Juliette Méadel, la secrétaire d’Etat chargée de l’Aide aux victimes (10e), le député sortant Eduardo Rihan Cypel et la maire de Pontault-Combault, Monique Delessard.
Illustration. Le Parti socialiste a investi huit des onze candidats qui défendront ses couleurs lors des élections législatives de juin 2017. Parmi eux (de gauche à droite), Juliette Méadel, la secrétaire d’Etat chargée de l’Aide aux victimes (10e), le député sortant Eduardo Rihan Cypel et la maire de Pontault-Combault, Monique Delessard. LP/montage

    Le parti socialiste (PS) est quasiment en ordre de bataille pour les élections législatives de 2017 en Seine-et-Marne. Les militants de la fédération 77 ont choisi jeudi la majorité des candidats qui défendront leurs couleurs en juin prochain dans les onze circonscriptions du département. « Il est rappelé que les investitures ne sont définitives qu'après validation par la convention nationale qui se tiendra le samedi 17 décembre 2016 », indique, en interne, le PS.

    Les députés sortant des onze circonscriptions de la Seine-et-Marne. LPI

    1re circonscription. Seul candidat, Nicolas Alix, conseiller municipal à Dammarie-les-Lys a été choisi avec 90,24 % des voix exprimées par les militants.

    Nicolas Alix. DR

    Nicolas Alix. DR

    2e. Cette circonscription a été « gelée » par le PS, qui n'y présentera pas de candidat pour laisser le champ libre à un « parti ami » représentant la gauche. 3e. Dans cette circonscription, la désignation d'une candidate féminine a été repoussée, la candidate pressentie ayant dû renoncer au dernier moment pour des raisons personnelles. 4e. Le maire de Voinsles, Olivier Husson qui se présente sans opposant a été investi en totalisant 96 % des suffrages exprimés par les militants dans la circonscription.

    5e Même scénario que dans la 2e circonscription.

    Olivier Husson. LP/Faustine Léo

    Olivier Husson. LP/Faustine Léo

    6e. Chef de file de l'opposition socialiste à Meaux, Bastien Marguerite affrontera Jean-François Copé (LR) aussi dans sa circonscription.

    Bastien Marguerite. LP/Sébastien Roselé

    Bastien Marguerite. LP/Sébastien Roselé

    7e. Avec 65,5 % des voix, l'ex-maire de Dammartin-en-Goële, Stéphane Jabut, a été préféré à Anthony Gratacos (25,45 %), conseiller municipal d'opposition à Moussy-le-Neuf. « Franchement on a un coup à jouer : ce n'est pas une circonscription perdue d'avance », insiste le nouveau candidat, qui a déjà ouvert un site web de campagne.

    Stéphane Jabut. LP/Faustine Léo

    Stéphane Jabut. LP/Faustine Léo

    8e. Député sortant et conseiller municipal d'opposition à Bussy-Saint-Georges, Eduardo Rihan Cypel a pour objectif de conserver son siège conquis en 2012.

    Eduardo Rihan-Cypel. LP/Guénaèle Calant

    Eduardo Rihan-Cypel. LP/Guénaèle Calant

    9e. Désignée à l'unanimité des militants, la maire de Pontault-Combault, c'est Monique Delessard qui tentera de ravir à la droite la circonscription tenue par Guy Geoffroy (LR).

    Monique Delessard. LP/Sophie Bordier

    Monique Delessard. LP/Sophie Bordier

    10e. La plus forte participation de toutes les circonscriptions. La secrétaire d'Etat à l'Aide aux victimes, Juliette Méadel, s'est imposée avec 65,8 % des voix face à Annyck Dodote, adjointe au maire de Noisiel, pour succéder à Emeric Bréhier, seul député PS à ne pas se représenter.

    Juliette Méadel. LP/Frédéric Dugit

    Juliette Méadel. LP/Frédéric Dugit

    « Je suis satisfaite de mon score, en particulier à Champs-sur-Marne, ville de Julie Gobert la suppléante d'Emeric Bréhier où j'ai réalisé plus de 70 % », confie Annyck Dodote qui assure « respecter le choix des militants » et souhaite « bonne chance à Juliette pour la campagne ».

    Juliette Méadel se félicite de son investiture

    11e. Député sortant, Olivier Faure devenu entre-temps porte-parole national du PS et candidat à la succession de Bruno Le Roux à la tête du groupe parlementaire socialiste à l'Assemblée nationale (voir encadré), briguera un second mandat. Elu en 2012 avec plus de 63 % des voix, il est le seul candidat socialiste qui devrait être élu sans encombre.

    Olivier Faure

    LP/Faustine Léo