«Pour construire, il faudra nous sortir !» : les défenseurs des jardins ouvriers d’Aubervilliers occupent les lieux

Depuis dimanche 23 mai au soir, des militants ont décidé d’occuper les jardins ouvriers d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) en permanence pour bloquer le démarrage des travaux. Une partie des parcelles doit être démolie pour la construction du centre aquatique olympique du Fort.

Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le 25 mai 2021. Un appel a été lancé pour occuper les jardins des Vertus et créer un JAD (jardin à défendre). LP/A.L.
Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le 25 mai 2021. Un appel a été lancé pour occuper les jardins des Vertus et créer un JAD (jardin à défendre). LP/A.L.

    Pour protéger les lopins de terre, des banderoles, des écriteaux et des militants qui s’activent, protégés par un mur en terre et paille. « Ce sont nos barricades bio », sourit Fabien, 38 ans. Il fait partie de ces quelque dizaines de personnes qui, depuis dimanche soir, ont décidé d’occuper les jardins ouvriers d’Aubervilliers, dont 17 parcelles doivent être démolies pour la construction du centre aquatique olympique du Fort, d’ici 2024.

    Certains y cultivent des parcelles ou sont là en voisins pour défendre la cause. D’autres, nombreux, sont venus de plus loin, déjà engagés dans d’autres mobilisations, d’autres « zones à défendre » (ZAD), comme celle du Triangle de Gonesse (Val-d’Oise).