Seine-Saint-Denis : un homme grièvement blessé à coups de sabre en pleine rue
Un homme de 20 ans a été retrouvé inanimé sur la chaussée dans la nuit de vendredi à samedi à Dugny. Il présentait 10 plaies vraisemblablement causées par des coups de sabre. Après plusieurs opérations, ce mardi, la victime est désormais hors de danger.
Des circonstances encore floues. Mais l’agression survenue dans la nuit de vendredi 19 à samedi 20 juillet à Dugny, en Seine-Saint-Denis, ressemble à un règlement de comptes. Il est un peu plus de minuit, rue Louise-Michel, dans la cité Maurice-Thorez, quand des habitants découvrent le corps d’un homme blessé sur la voie publique.
À l’arrivée des secours, la victime est inconsciente. Elle présente une dizaine de plaies causées par une arme blanche sur l’ensemble du corps. Certaines, au dos, ont fait pénétrer du sang dans les poumons du blessé.
À côté de lui, un tee-shirt ensanglanté est retrouvé ainsi que le fourreau d’un sabre qui serait l’arme ayant servi à attaquer la victime. Transféré à l’hôpital en urgence absolue, le jeune homme subit dans le week-end plusieurs opérations chirurgicales qui permettent de le sauver. « Son état est stable, indique une source proche du dossier. Ce qui l’a sauvé c’est qu’aucun organe n’a été touché. »
Une attaque éclair
Ce mardi, « son pronostic vital n’est plus engagé, précise le parquet de Bobigny. Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire, confiée au commissariat de La Courneuve. » La victime, toujours hospitalisée n’a pas encore pu être entendue. Elle s’est vue prescrire 60 jours d’ITT. Un bilan qui pourrait être revu à la hausse en fonction de l’évolution des blessures.
Les policiers ont, eux, démarré leur enquête, et des témoignages ainsi que la vidéosurveillance ont permis d’éclaircir les circonstances de l’attaque. Le mobile reste quant à lui inconnu.
Juste avant minuit, deux voitures se seraient engagées dans cette cité. Arrivées devant la victime, quatre personnes encagoulées auraient mis pied à terre pour attaquer le jeune homme. Quatre minutes plus tard, les auteurs de faits seraient remontés dans l’habitacle de leurs véhicules, pour prendre la fuite à vive allure.
