Affaires à la FFF : ancienne vice-présidente, Brigitte Henriques porte plainte pour diffamation

L’actuelle présidente du CNOSF est accusée par le média norvégien Josimar d’avoir soutenir un cadre fédéral condamné pour harcèlement moral et sexuel.

Brigitte Henriques porte plainte contre le média norvégien Josimar (Photo Icon Sport)
Brigitte Henriques porte plainte contre le média norvégien Josimar (Photo Icon Sport)

    L’ex-vice-présidente de la Fédération française de football (FFF) et désormais présidente du CNOSF, Brigitte Henriques, a annoncé mercredi porter plainte pour diffamation après la parution d’un article du site norvégien Josimar l’accusant d’avoir soutenu un cadre fédéral condamné pour harcèlement moral et sexuel. Dans cet article paru mercredi, signé d’un journaliste français, Mme Henriques est mise en cause sur la base d’un courrier daté du 4 octobre 2018 dans lequel elle vante les qualités professionnelles de Jacky Fortépaule, ancien président de la Ligue du Centre de football entre 2017 et 2018.

    Dans ce courrier, elle évoque notamment « un directeur engagé et passionné » sachant « mettre ses compétences à la disposition des différentes commissions fédérales » et qui s’est « beaucoup investi ». Selon l’article, ce courrier aurait été utilisé par la défense de M. Fortépaule lors d’un procès qui s’est déroulé à Orléans début 2022, six femmes l’ayant accusé de harcèlement moral et sexuel.

    L’ancien dirigeant a été condamné en avril 2022 à un an de prison avec sursis par le tribunal correctionnel d’Orléans dans cette affaire, selon la presse, écopant également d’une amende de 1.500 euros et de 37.000 euros de dommages et intérêts à verser aux six victimes.

    Elue à la présidence du Comité national olympique et sportif (CNOSF) il y a plus d’un an, Mme Henriques assure dans le communiqué annonçant sa plainte qu’il en sera « désormais ainsi quand des propos ou écrits sont diffamatoires et/ou portent atteinte à mon honneur et à ma considération. »

    Le ministère des Sports a lancé il y a plus de dix jours une mission d’audit visant la FFF après la publication, le 8 septembre, par le magazine So Foot, d’un article pointant de nombreux dysfonctionnements au sein de l’instance dirigeante du football français. L’enquête du magazine évoquait par ailleurs, sur la foi de témoignages anonymes, l’envoi de SMS à caractère sexuel à des employées de la FFF par le président Noël Le Graët.