Real Madrid-Atalanta : Kylian Mbappé marque pour son premier match et décroche la Supercoupe d’Europe
L’ancien attaquant du PSG a inscrit le but du break pour permettre aux Madrilènes de dominer l’Atalanta (2-0) et remporter son premier trophée sous les couleurs merengue.
Ronaldo, le Brésilien, avait lancé la mode en 2002, Kylian Mbappé a entretenu la tendance. Signer au Real Madrid et débuter avec le numéro 9 floqué dans le dos garantit presque un but dès son premier match sous le toit de la Maison Blanche. « R9 » avait carrément inscrit un doublé, Cristiano Ronaldo, le Portugais et 9 temporaire, lui, n’avait attendu que 35 minutes pour scorer. Il a fallu attendre près du double pour que l’ancienne star du Paris Saint-Germain ne décoche cette frappe du droit victorieuse (2-0, 68e).
Alors que Vinicius avait tenté de faire briller son nouveau partenaire quelques secondes plus tôt, Jude Bellingham a hérité de la gonfle au second poteau. Mbappé s’est intelligemment libéré de la masse des défenseurs bergamasques avant de se projeter vers le point de pénalty. La transmission de l’Anglais est glissée dans le bon tempo, l’international français déclenche en première intention, les filets tremblent. « Kyks » est bien arrivé.
Si la feuille de statistiques de l’attaquant de 25 ans est restée plus d’une heure aussi immaculée que son nouveau maillot blanco, il a donc déjà tracé une première croix dans la colonne trophée de son aventure ibérique. Grâce à ce but du break, qui a rapidement suivi l’ouverture du score de Federico Valverde (59e), les Merengue ont remporté la Supercoupe d’Europe aux dépens de l’Atalanta Bergame (2-0), dernier lauréat de la Ligue Europa, ce mercredi.
Ovationné
La première période, elle, s’était déroulée sans relief. Les deux équipes ont touché la barre, les supporters madrilènes ont dû modérer leurs attentes afin de laisser l’encéphalogramme s’emballer. À la 15e minute, le Bondynois s’est procuré une première occasion. Servi devant le point de pénalty par Federico Valverde, il a tenté en une touche. Mais, Isak Hien était dans le secteur pour contrer la tentative du Français.
Le temps d’une heure, les physiques défenseurs de l’Atalanta ont bien muselé l’attraction de la soirée. Ils ne l’ont pas lâché, même à l’occasion de ses nombreux décrochages. Quitte à distribuer les coups pour l’empêcher de se retourner. Le numéro 9 du Real s’est d’ailleurs plaint de fautes à répétition auprès de l’arbitre.
Si le néo-Madrilène s’était concocté un solide programme de préparation après trois semaines de vacances, l’avantage physique était côté italien. Les sourires capturés à l’entraînement traduisent une entente naissante entre les nouveaux Galactiques, mais l’unique semaine passée par l’ancien Monégasque n’a logiquement pas encore laissé le temps aux automatismes de poindre. Vinicius, Rodrygo et Bellingham ont toutefois cherché à se rapprocher du Tricolore.
Mbappé doit trouver des repères sous la houlette d’un coach, Carlo Ancelotti, qui prône la libre circulation des talents sur le terrain, là où Luis Enrique était davantage dans le contrôle. D’abord plus en vue que l’ex-Parisien, ses équipiers offensifs n’ont en tout cas pas hésité à partager la lumière avec lui. Ancelotti s’est chargé d’agrémenter du son à cette clarté. L’entraîneur italien a provoqué l’ovation des supporters madrilènes en le remplaçant à la 83e. Les spectateurs s’étaient déjà extasiés sur la moindre prise de balle vers l’avant de l’attaquant. Ce dernier a su les récompenser avec une réelle raison de vibrer.
