Vahid Halilhodzic viré du poste de sélectionneur du Japon

Le technicien franco bosnien est victime des mauvais résultats mais aussi des tensions avec ses joueurs.

 Stade Pierre-Mauroy (Lille), le 9 novembre 2017. Vahid Halilhodzic n’est plus l’entraîneur du Japon. Il a été remercié par la fédération nippone deux mois avant le début de la Coupe du monde en Russie.
Stade Pierre-Mauroy (Lille), le 9 novembre 2017. Vahid Halilhodzic n’est plus l’entraîneur du Japon. Il a été remercié par la fédération nippone deux mois avant le début de la Coupe du monde en Russie. REUTERS/Pascal Rossignol

    Vahid Halilhodzic ne verra pas la Coupe du monde en Russie (14-juin - 15 juillet). En tout cas avec la sélection du Japon qu'il entraînait depuis mars 2015. Le franco bosnien est remplacé par l'entraîneur nippon Akira Nishino, qui œuvre habituellement en championnat (J-League).

    Il semble que le climat s'est lentement détérioré entre l'exigeant coach et la fédération japonaise malgré la qualification des « Samouraïs » pour leur sixième Mondial d'affilée.

    Les derniers résultats en préparation ont été décevants (nul 1-1 contre le Mali, défaite 1-2 face à l'Ukraine) mis de là à provoquer la rupture du contrat de l'ancien joueur du FC Nantes, il y a un pas que la fédération japonaise a allègrement franchi. « La communication et la confiance avec les joueurs s'est trouvée ébranlée (par ces derniers résultats) », a affirmé le président de la JFA Kozo Tashima.

    A coup de déclarations fracassantes, Halilhodzic avait bousculé les mœurs japonaises. Il avait par exemple réclamé de ses joueurs plus d'agressivité et de vice

    Vahid Halilhodzic « sous le choc »

    Le franco bosnien s'est montré « un peu sous le choc et en colère » après l'annonce de son licenciement. « Il n'avait pas l'air de s'y attendre », a reconnu le président de la Fédération, qui a fait spécialement le déplacement à Paris pour l'en informer.

    Il y a quelques mois à l'émission Téléfoot, Halilhodzic confiait sa fierté d'amener « les Samouraïs » le plus loin possible en Russie.

    Pour « coach Vahid », ce renvoi a un goût de déjà-vu. En 2010, alors à la tête des Eléphants de Côte d'Ivoire, il avait raté la CAN et n'avait pas vu la couleur du Mondial en Afrique du Sud.