Roland-Garros : un pactole de 2,3 millions d’euros pour les vainqueurs
La dotation globale du tournoi atteint cette année 49,6 millions d’euros, avec une augmentation sensible du prize money pour les perdants des trois premiers tours.
En 2023, Roland-Garros paiera mieux qu’en 2022. La Fédération française de tennis (FFT) a dévoilé ce vendredi le prize money de la grande quinzaine de l’ocre. La dotation globale sera de 49,6 millions d’euros, soit une hausse de 12,3 % par rapport à l’édition précédente.
Soucieuse de mieux répartir les gains, l’organisation a choisi d’augmenter de façon significative le prize money des premiers tours du tableau de simple (où 128 joueuses et autant de joueurs sont engagés). Le montant alloué aux qualifications, au tennis-fauteuil et au quad suit la même pente ascendante.
Dans les faits, la perdante ou le perdant du premier tour est assuré de toucher un chèque de 69 000 euros (soit 7 000 de plus qu’en 2022). Il y a six ans, les éliminé(e)s précoces devaient se contenter de la moitié du pactole. On comprend mieux pourquoi la course aux invitations fait rage...
Celui ou celle qui s’inclinera au deuxième tour percevra 11 000 euros de plus qu’en 2022 (97 000 euros). Pour un petit tour supplémentaire, les gains s’élèveront à 142 000 euros (soit 16 200 euros de gagnés en un an). Tout en haut de la pyramide, les successeurs au palmarès d’Iga Swiatek et Rafael Nadal toucheront un joli pactole de 2,3 millions d’euros (avec un rab de 100 000 euros comparé à 2022). À titre de comparaison, les lauréats du dernier Open d’Australie ont dû se « contenter » de 1,92 million d’euros…
Le tableau des qualifications a lui aussi été revalorisé. Perdre au premier tour rapportera 16 000 € (contre 14 000 € en 2022), s’incliner au deuxième tour rapportera 22 000 € (contre 20 000 € en 2022) et perdre au troisième tour rapporte 34 000 € (contre 31 000 € en 2022).
