Débat : « Faut-il fermer l’abattoir de Houdan ? »

 Illustration. L’abattoir porcin Guy Harang de Houdan.
Illustration. L’abattoir porcin Guy Harang de Houdan. LP/M.G.

    Eleveurs contre défenseurs des animaux. Mangeurs de viande contre végétariens. Depuis plusieurs mois, l'abattoir porcin Guy Harang de Houdan a réveillé malgré lui le débat un peu caricatural entre les deux camps à la suite des images tournées clandestinement par l'association L214. On y voit des bêtes frappées par un employé et des cochons gazés qui souffrent avant de mourir. La direction de l'établissement clame pourtant respecter les normes en vigueur. Mais les images sont là, elles ont marqué les esprits et permis à l'association d'utiliser le registre de l'émotion pour convaincre les consommateurs de viande de changer leurs habitudes alimentaires.

    Le procès de deux membres de l'association L214, qui devaient comparaître lundi dernier devant le tribunal correctionnel de Versailles pour s'être introduits illégalement dans l'abattoir afin de filmer les conditions d'abattage des porcs, a été renvoyé en septembre. Sébastien Arsac, l'un des prévenus et cofondateur de l'association L214, et François Lecoq, président de la section de Houdan de la FDSEA, nous livrent leurs points de vue, irréconciliables, sur la nécessité ou non de fermer l'abattoir.

    Repères
    Pour : Sébastien Arsac, cofondateur de l’association L214
    Contre : Francis Lecoq, président de la section de Houdan de la FDSEA