David Sagno, le tueur du pont de Neuilly, dans le viseur du pôle cold case de Nanterre

Condamné en 2012 pour deux assassinats commis dix ans plus tôt, l’homme fait l’objet d’investigations sur son « parcours criminel ». Le but est de reconstituer ses déplacements pour vérifier d’éventuelles connexions avec des affaires non élucidées.

David Sagno, avec son avocat, lors de son procès devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine à Nanterre, en février 2012. AFP/Benoît Peyrucq
David Sagno, avec son avocat, lors de son procès devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine à Nanterre, en février 2012. AFP/Benoît Peyrucq

    Certain de recommencer à tuer, il voulait « mettre fin à la période de cruauté de son existence ». C’est pour cette raison que David Sagno, le tueur du pont de Neuilly (Hauts-de-Seine), s’est présenté à la police en 2008 pour s’accuser de deux crimes commis en décembre 2001 et mai 2002. Une reddition qui avait révélé l’erreur judiciaire dont Marc Machin a été victime.

    Arrêté deux semaines après le premier meurtre d’une femme de 45 ans, Machin était en prison depuis bientôt sept ans quand Sagno s’est rendu. Le dossier concernant le meurtre d’une autre victime, également tuée sur le pont de Neuilly, le 22 mai 2002, lui, prenait la poussière dans le bureau d’un juge d’instruction de Nanterre aveugle aux similitudes entre les deux crimes.