Motos percutées par une voiture dans l’Oise : un motard est toujours entre la vie et la mort

Trois jour après l’accident impliquant trois motos et une voiture, le pronostic vital de l’une des victimes est toujours engagé. Les autres blessés souffriraient de plusieurs fractures. L’enquête se poursuit pour déterminer les causes de ce dramatique accident.

Au total, 32 sapeurs-pompiers ont été déployés, ainsi que trois ambulances du Samu en provenance l’Oise et du Val-d’Oise et deux hélicoptères, venus de la Somme et l’Aisne. Sdis de l'Oise
Au total, 32 sapeurs-pompiers ont été déployés, ainsi que trois ambulances du Samu en provenance l’Oise et du Val-d’Oise et deux hélicoptères, venus de la Somme et l’Aisne. Sdis de l'Oise

    Est-ce la vitesse des motos ou l’inattention du conducteur de la voiture qui est en cause ? L’enquête de la brigade de gendarmerie de Chambly se poursuit pour faire le point sur l’accident entre trois deux-roues et une voiture, ce vendredi, en début de soirée, à Ercuis. Cinq personnes étaient présentes sur les motos, trois pilotes et deux passagers. L’une d’elles se trouvait toujours, ce lundi après-midi, entre la vie et la mort.

    « Son pronostic vital est toujours engagé, précise un officier de gendarmerie. Les autres motards, classés en urgence absolue dans un premier temps, devraient s’en sortir avec de multiples fractures. » Voilà qui donne une image de la violence du choc survenu vers 18h30, quand les trois motos, engagées sur la D929, en provenance de Neuilly-sur-Thelle, ont été percutées par une voiture qui n’avait pas la priorité.

    «Quand il a vu les corps, il est tombé dans les pommes»

    Le maire, Jean-Marie Le Nigay, ne se souvient pas d’un tel accident sur sa commune. Au total, 32 sapeurs-pompiers ont été déployés, ainsi que trois ambulances du Samu en provenance l’Oise et du Val-d’Oise et deux hélicoptères, venus de la Somme et l’Aisne.

    « Ce n’est jamais facile quand on arrive sur les lieux » d’un tel drame, se remémore-t-il. L’homme qui était au volant de la voiture est l’un de ses administrés. « Il n’a pas eu le temps de comprendre ce qu’il se passait, poursuit l’élu. Quand il a vu les corps éparpillés sur la chaussée, il est tombé dans les pommes. »

    Après l’accident, l’édile expliquait avoir déjà signalé au conseil départemental ce croisement, qui, s’il n’était pas jusque-là reconnu comme accidentogène, posait déjà problème. « C’est en haut d’une côte, avec très peu visibilité. Le cimetière se trouve en face et c’est une vraie plaie pour traverser. Nous allons appuyer notre demande, cela ne peut plus attendre désormais. »

    Reste aux enquêteurs à faire la lumière sur les circonstances du drame. « Ce n’est pas si simple, précise un officier. La voiture a percuté les motos mais le contexte peut être bien différent. D’un conducteur distrait à des motos qui roulaient trop vite. »