Drapeaux, pétards et fumigènes : à l’entraînement avec la brigade équestre de la police nationale

Début 2024, la brigade de Seine-et-Marne comptera dix chevaux — et 20 policiers cavaliers — qui participeront entre autres à la sécurisation des Jeux olympiques de Paris. Les entraînements ont lieu sept jours sur sept, notamment préparer les bêtes au stress du terrain. Reportage à Bois-le-Roi.

Bois-le-Roi (Seine-et-Marne), le 23 juin. Durant les séances d'entraînement, les cavaliers apprennent aux chevaux à travailler ensemble et les préparent à toutes sortes de situations, comme les lancers de fumigènes. LP/Guénaèle Calant
Bois-le-Roi (Seine-et-Marne), le 23 juin. Durant les séances d'entraînement, les cavaliers apprennent aux chevaux à travailler ensemble et les préparent à toutes sortes de situations, comme les lancers de fumigènes. LP/Guénaèle Calant

    Entraînement tous les matins, sur le terrain chaque après-midi. Sept jours sur sept, du 1er janvier au 31 décembre, Titan, Diamant, Dragon, Aldo, Goliath, Kenzo, Kirch et Ckador sont opérationnels. Ces huit chevaux de la brigade équestre départementale de la police nationale, vous les croisez régulièrement sur de grands événements culturels, dans les domaines forestiers et lors de manifestations. Sans oublier sur les bases de loisirs de Seine-et-Marne et à l’occasion de certaines opérations de contrôles.

    Le cheval cumule en effet de nombreux avantages : il peut notamment accéder à des lieux impraticables pour les motos et les voitures, et sillonner pelouses, bois et allées. Mais il se montre également efficace en milieu urbain. D’ailleurs, bientôt, ces équidés « travailleront » sur la Coupe du monde de rugby, qui se déroule en France à partir de septembre. Et ils seront partie intégrante du dispositif de sécurité des Jeux olympiques de Paris 2024.