Violences lors de Nice-OM : la tribune Populaire Sud fermée pour quatre matchs

Le préfet des Alpes-Maritimes a annoncé la fermeture pour quatre matchs de la tribune Populaire Sud du stade de Nice, au lendemain du match qui opposait les Niçois à l’OM et qui s’est terminé dans les coups.

Un important dispositif policier avait été déployé. AFP/Valéry Hache
Un important dispositif policier avait été déployé. AFP/Valéry Hache

    La sanction est tombée. Et pourrait être suivie d’autres mesures, décidées cette fois par la Ligue de football professionnel (LFP). Le préfet des Alpes-Maritimes a annoncé lundi soir la fermeture « pour les quatre prochains matchs disputés à domicile » de la tribune Populaire Sud du stade de Nice après les jets de projectiles qui ont entraîné de graves incidents dimanche lors du match Nice-Marseille.

    « Devant la gravité des incidents survenus, sans attendre les sanctions qu’il appartient à la LFP de décider, le préfet des Alpes-Maritimes a pris ce soir les décisions suivantes : fermeture de la tribune Populaire Sud où les incidents ont éclaté pour les quatre prochaines rencontres disputées à domicile », écrit le préfet Bernard Gonzalez dans un communiqué.

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    Le préfet a également annoncé la « mise en place dans les meilleurs délais d’un filet anti-projections devant la tribune Populaire Sud », l’« étude d’un dispositif renforcé de sécurisation de la tribune Visiteurs afin de prévenir les projections et agressions » et l’« édiction de mesures d’interdiction individuelle de stade à l’encontre des individus auteurs des violences dès leur identification par les services de police ».

    Un dispositif policier salué par le préfet

    Le parquet de Nice a en effet annoncé lundi l’ouverture de plusieurs enquêtes, notamment pour « jets de projectiles » et « violences volontaires aggravées ». Un homme âgé de 28 ans, suspecté d’avoir porté des coups à un joueur de l’OM, a été interpellé près de Nice et placé en garde à vue lundi en fin de journée, comme l’avait révélé Le Parisien.

    Après plus d’une heure et demie d’interruption, le match a été définitivement arrêté dimanche soir alors que Nice menait 1-0, l’OM refusant de revenir sur le terrain.



    « Le dispositif policier a permis d’empêcher tout affrontement direct violent entre supporters des deux équipes et de protéger ainsi les 30 000 spectateurs pendant toute la durée du match », a de son côté estimé le préfet dans son communiqué.