Yvelines : elle avait empoisonné son chien Tango avant de le jeter à la poubelle et d’y mettre le feu

Une femme de 51 ans a été condamnée à six mois d’emprisonnement pour avoir tué son animal au moyen de médicaments, en mai dernier à Juziers.

L’animal calciné avait été retrouvé par les pompiers dans la nuit du 8 au 9 mai dernier, route de la Chartre, à Juziers (Illustration). LP/Mathilde Debarre
L’animal calciné avait été retrouvé par les pompiers dans la nuit du 8 au 9 mai dernier, route de la Chartre, à Juziers (Illustration). LP/Mathilde Debarre

    Elle a prétexté que son chien était devenu agressif pour s’en débarrasser de la pire des manières. Une femme de 51 ans vient d’être condamnée par la justice à Versailles pour avoir tué son chien, Tango, avant de le jeter à la poubelle et d’y mettre le feu. L’animal calciné avait été retrouvé par les pompiers dans la nuit du 8 au 9 mai dernier, route de la Chartre, à Juziers (Yvelines), l’axe qui remonte vers Brueil-en-Vexin. Elle a écopé d’une peine de 6 mois d’emprisonnement avec sursis, assortie d’une interdiction de détenir un chien.

    Lors de l’intervention, la puce électronique prélevée sur les restes du canidé de 4 ans a rapidement permis d’identifier la propriétaire. Laquelle n’avait montré aucun signe de compassion lorsqu’une employée de la SPA de Gennevilliers lui avait annoncé la triste nouvelle.



    La quinquagénaire a alors été entendue libre par les policiers… et a laissé entendre qu’une vengeance de son ex-compagnon, interdit de paraître dans les Yvelines, n’était pas à exclure. Hypothèse rapidement écartée au cours de l’enquête de police. Les investigations reprennent, alors qu’une plainte est déposée par l’association de défense des animaux Stéphane Lamart.

    Elle n’avait pas les moyens de s’en occuper

    Les recherches menées sur le lieu où la dépouille de Tango a été découverte ont permis de mettre en évidence la présence de plaquettes de somnifères (du Zolpidem), parmi des produits cosmétiques. La femme est placée en garde à vue dans la matinée du 3 juillet.

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    Elle reconnaît alors « donné des somnifères à (son) chien dans le but de le tuer », aidée par sa fille, qui a confirmé sa présence lors de l’empoisonnement, et par son gendre. C’est ensuite son conjoint qui a mis le feu à la poubelle, en ignorant son contenu.

    Pour expliquer son geste, elle a raconté que l’animal devenait agressif et qu’elle n’avait pas les capacités financières de lui faire réaliser une évaluation comportementale.