Yvelines : l’A13 fermée, les agriculteurs veulent avancer vers Paris

L’A13 est fermée dans les deux sens ce mardi soir entre Les Mureaux et Mantes en raison du mouvement de colère des agriculteurs. Ces derniers veulent avancer vers Paris mais les forces de l’ordre s’y opposent.

Epône (Yvelines), ce mardi soir. Les six voies de l'A13 sont occupées par les tracteurs. LP/Mehdi Gherdane
Epône (Yvelines), ce mardi soir. Les six voies de l'A13 sont occupées par les tracteurs. LP/Mehdi Gherdane

    L’A13 est fermée. Il faut éviter d’emprunter l’autoroute Paris-Normandie ce mardi soir. Le mouvement de colère des agriculteurs a entraîné le blocage puis la fermeture des six voies de circulation, dans les deux sens. Elles sont, ce mardi soir, occupées par près de 80 tracteurs. La circulation est impossible entre Les Mureaux et le secteur de Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines. Mêmes difficultés en amont où les accès à la capitale sont bloqués depuis Versailles jusqu’à Paris.

    L’objectif initial des manifestants était de passer la nuit au triangle de Rocquencourt, un nœud routier important qui voit converger les autoroutes A13 et A12. Mais ils se sont heurtés au veto des forces de l’ordre.

    « Notre objectif est de grappiller quelques kilomètres tous les jours vers Paris »

    « Comme ils ont refusé, nous sommes en train de négocier pour passer la nuit à Flins-sur-Seine, juste avant Les Mureaux. On verra demain pour le reste. Mais notre objectif est de grappiller quelques kilomètres tous les jours pour se rapprocher de Paris. Les propositions du gouvernement ne nous satisfont pas », indique François Lecoq, exploitant local et membre de la FDSEA.

    Les agriculteurs yvelinois comptent s’appuyer sur leurs collègues de l’Eure-et-Loir, dont les engins sont stationnés sur la N 12, juste à l’entrée des Yvelines. « Les copains sont une grosse centaine sur place. Ils peuvent nous aider en convergeant par cette nationale », ajoute l’agriculteur.

    La journée de mercredi pourrait marquer un tournant pour l’avenir de la manifestation sur le plan local. Sur les routes, la grogne commence à monter parmi les automobilistes et les forces de l’ordre, souples jusqu’à présent, ont pour consigne formelle de désormais contenir les tracteurs.

    Au plan national, des négociations sont en cours entre le Premier ministre Gabriel Attal et les représentants de la FNSEA.

    Pour les automobilistes, il faut s’attendre, pour la journée de mercredi, à de sérieuses perturbations.